The Sunset Strip Killers : l’été meurtrier de Douglas Clark et Carol Bundy
La lourde porte coulissante du van laisse entrevoir le corps d’un homme, en partie dénudé. Décapité. Un oreiller imbibé de sang prend la place de ce qui était sa tête. La police de Los Angeles vient de découvrir la scène de crime qui permettra d’identifier ceux qui ont terrorisé la côte ouest durant l’été 1980, les Sunset Strip Killers.
« ROI DU COUP D’UN SOIR »
Fin d’année 1979. Carol Bundy, infirmière auxiliaire de carrière et mère célibataire, passe la porte du Little Nashville Club. Son regard, grossi par les verres épais de ses lunettes, croise celui de Douglas Clark, 31 ans. On dit de l’opérateur de chaudière, employé à la fabrique de savon Jergens, qu’il est ambitieux mais qu’il ne va jamais au bout des choses. Clark sort beaucoup, dans le but de rencontrer des femmes sensibles à ses charmes qui pourraient l’héberger gratuitement. Sa méthode ? des manières raffinées, quelques mots de français et des extraits de littérature. Excentrique et vantard, il s’autoproclame « roi du coup d’un soir ». L’Angelino blond aux yeux bleus séduit rapidement celle qui est de six ans son aînée et une relation naît.
Parallèlement, le trentenaire développe un intérêt particulier pour une petite fille du voisinage d’à peine onze ans. Bundy la mettra en confiance pour qu’elle pose sur des clichés pédopornographiques. Clark finit par abuser sexuellement de l’enfant, achetant son silence avec des cadeaux. Peu à peu, il confie à sa conjointe avoir des fantasmes morbides, mettant en scène le meurtre de femmes pendant des rapports sexuels, souhaitant « ressentir ses contractions vaginales pendant qu’elle décède ».
THE HOLLYWOOD SLASHER : TERREUR À LA CITÉ DES ANGES
27 avril 1980. Douglas Clark accoste Charlene Andermann, une prostituée de 22 ans, sur le Sunset Boulevard. Il la fait monter dans sa voiture après avoir négocié ses services pour une quarantaine de dollars. Il la poignarde à plusieurs reprises mais la jeune femme parvient à retenir la lame et à s’extirper du véhicule. Elle identifiera Clark sur photo mais les poursuites n’iront pas à terme. Le 16 mai suivant, suite à cette tentative de meurtre à l’arme blanche avortée, il parvient à convaincre Carol Bundy de leur procurer des Ravens automatiques de calibre 25.
Le 11 juin, Clark repasse à l’acte. Il récupère sur le Sunset Strip Gina Marano, 15 ans et Cynthia Chandler, 16 ans, qui attendent à un arrêt de bus. Il oblige l’aînée à lui faire une fellation pendant que sa sœur cadette attend sur les sièges arrière. Après leur avoir tiré dans le crâne, il abuse du corps sans vie de ses victimes dans le garage qu’il loue. Les jeunes filles seront retrouvées partiellement dénudées, leurs vêtements déchirés, le lendemain vers 13 heures, en bordure de l’autoroute Ventura, suite à un appel de Carol Bundy qui a souhaité préserver l’identité de l’auteur.
La mère de famille se joint à Clark, pour la première fois, le 20 juin. Ils se rendent ensemble sur le Strip à la recherche d’une prostituée. C’est près de Hughes Market sur Highland Avenue qu’ils repèrent celle qui dira s’appeler Cathy, une blonde de 17 ans arborant un boléro recouvert de cœurs et des santiags. Face à leur insistance, elle accepte de monter avec eux. Carol Bundy, chargée de la mise à mort, se ravise finalement, c’est donc son amant qui abat l’adolescente d’une balle dans la tête. Le corps est abandonné dans la végétation entourant le parc Magic Mountain. Il n’est découvert que le 3 mars 1981.
Des chasseurs de serpents tombent sur les restes d’un corps momifié dans la vallée de San Fernando, le 30 juin 1980. Celle qu’on identifiera comme étant Marnette Comer, une fugueuse de Sacramento connue pour travailler sur le Sunset Strip, avait été abattue d’une balle dans la tête
avant d’être éventrée. L’adolescente de 17 ans avait été vue vivante pour la dernière fois le 1er juin. Sa mort semblait remonter à au moins trois semaines, ce qui fait d’elle la première victime de meurtre connue de celui que la presse surnomme « The Hollywood Slasher ».
GARDER LA TÊTE FROIDE
23 juin. Clark fait monter dans sa voiture Exxie Wilson, une travailleuse du sexe de 20 ans. Pendant une fellation, il lui tire une balle en pleine tête. Le choc de l’impact contraint les mâchoires de la victime à mordre le prétendu client. Fou de rage, il la décapite à l’aide d’un couteau sur un parking désert.
Se souvenant qu’une autre prostituée l’a vu partir avec Wilson, il retourne sur le Strip pour se débarrasser du témoin oculaire. Karen Jones, 24 ans, avait dû abandonner ses études malgré l’obtention d’une bourse, à cause de sa grossesse imprévue. Se prostituer était devenu une nécessité pour subvenir aux besoins de son jeune fils. Son corps sans vie est retrouvé derrière un steakhouse à Burbank, une balle dans le crâne.
Douglas Clark décide de garder la tête de Wilson, la conservant au réfrigérateur. Carol Bundy prendra part à ses fantasmes morbides en maquillant le visage de la victime dans le but de le rendre plus attrayant en tant que jouet sexuel pour son conjoint. « Nous nous sommes beaucoup amusés avec elle. Je la maquillais comme une Barbie », confesse l’infirmière. Clark se sert alors de la tête d’Exxie Wilson pour assouvir ses pulsions nécrophiles sous la douche. Le 27 juin, le duo nettoie méticuleusement le crâne au détergent, dans l’évier de la cuisine. Il est ensuite placé dans un coffret en bois, enveloppé d’un T-shirt rose sur lequel on peut lire « Daddy’s Girl », puis abandonné dans une ruelle d’Hollywood.
ARNAQUES ET INFIDÉLITÉS SUR FOND DE COUNTRY
Hiver 1979. Carol Bundy emménage dans la résidence Valerio Gardens à Van Nuys, au cœur de la vallée de San Fernando. Elle jette son dévolu sur le gérant du complexe d’appartements, un certain Jack Murray, chanteur de country à ses heures, arrivé en ville poussé par ses rêves de gloire. L’Australien volage a un goût prononcé pour les blondes aux longues jambes c’est pourquoi Jeanette, qui était au courant des infidélités de son époux depuis le début de leur mariage, ne voit pas en Carol Bundy une grande menace.
Pourtant la mère de famille célibataire utilisera tous les stratagèmes possibles pour attirer son attention, allant jusqu’à boucher ses canalisations avec les vêtements de ses fils pour que Murray intervienne. Il l’accompagne dans ses démarches administratives, l’aide à obtenir une pension d’invalidité de 620 dollars en raison de ses problèmes de vue et l’encourage dans sa prise en charge médicale. Ils finissent par entamer une liaison.
Murray est un homme à femmes certes, mais est aussi dépeint par beaucoup comme un menteur, un individu violent et un agresseur sexuel. Il soutire plusieurs dizaines de milliers de dollars à Carol Bundy par nécessité de payer les soins du cancer fictif de son épouse. Quand la maîtresse apprend la supercherie, elle propose à Jeannette de la payer pour qu’elle quitte son mari. Bundy est alors expulsée de son appartement mais continue de se présenter régulièrement aux concerts de Jack Murray, en parallèle de son histoire avec Douglas Clark.
LE VAN DE L’HORREUR
3 août 1980 au soir, Little Nashville Club. Carol Bundy, gagnée par la culpabilité, se confie au sujet des crimes à son ancien amant autour de quelques verres. Jack Murray, sous le choc, répond de suite qu’il faut avertir les forces de l’ordre. Redoutant d’être dénoncée, elle lui propose de regagner son van vers 2h30 cette nuit-là, pour avoir des relations sexuelles. Elle l’abat de deux balles et le poignarde plus d’une dizaine de fois dans le dos avant de lui lacérer l’anus avec sa lame et de le décapiter. Le but étant de se débarrasser des balles restées logées dans le crâne, preuve de son implication.
La relation entre Douglas Clark et Carol Bundy s’est dégradée au fil des mois. Clark découche souvent et fréquente d’autres femmes. Celle qui se sent délaissée pense que lui rapporter la tête dans un sac est une preuve de dévotion qui les rapprochera. Pour son complice, la perspective de se faire prendre est maintenant une menace réelle. Il blâme Bundy et lui fait remarquer que les douilles sont toujours sur place. La tentative de rapprochement échouée, le couple part jeter la tête dans une poubelle de la ville. Elle ne sera jamais retrouvée.
Dans les jours qui suivent, des riverains se plaignent de l’odeur émanant du van de Jack Murray. Le 9 août, la police de LA se rend sur place. Contre la banquette en velours rouge gît ce qu’il reste du chanteur. Une enquête est lancée et Bundy est interrogée, des témoins ayant affirmé qu’elle était la dernière personne à avoir été aperçue avec le père de famille vivant. Elle se rend au commissariat accompagnée de Clark qui lui fournit un alibi pour cette nuit-là.
LES MASQUES TOMBENT
Deux jours après la découverte du corps de Murray, le 11 août 1980, Carol Bundy commence à avouer sur son lieu de travail. Une collègue, paniquée, appelle la police. Bundy quitte l’hôpital et conduit jusqu’à l’usine Jergens pour avertir Douglas Clark : elle va se rendre. Elle lui offre le reste de son argent pour qu’il puisse s’enfuir. Clark, après le départ de Bundy, appelle l’un des officiers qu’il avait rencontré lors de la déposition de Carol et détruit l’alibi qu’il lui avait fourni en affirmant qu’elle était sortie la nuit où Jack Murray a été assassiné. Elle est arrêtée à son domicile.
Bundy avoue le meurtre de Murray et accuse son conjoint d’être le tueur qui sévit sur le Sunset Strip. Elle le met également en cause dans plusieurs dossiers de victimes non identifiées. Notamment dans l’affaire Jane Doe 18 dont le corps est retrouvé le 26 août 1980 à Newhall. La défunte est une femme blanche âgée de 15 à 20 ans, mesurant entre 1,63 m et 1,73 m, avec les oreilles percées. Le bureau du coroner du comté de Los Angeles a déterminé qu’elle était décédée moins d’un an auparavant, tuée d’un coup de feu dans la nuque comme le prouve la balle de calibre .25 qui a été retirée de la zone temporale du crâne.
Douglas est appréhendé, à son tour, sur son lieu de travail. Une perquisition à l’usine permet de retrouver l’ arme des crimes, dissimulée derrière une brique des escaliers menant à la salle des machines. Le motif de l’empreinte de pas ensanglantée retrouvée sur l’une des scènes de crime correspond en tous points aux semelles de la paire de bottes que Clark porte lors de son arrestation. Dans la chambre de l’accusé on trouve une coupure de presse du Valley News sur le meurtre d’Exxie Wilson. Enfin, on relève des impacts de balles dans le siège conducteur et la banquette arrière de sa voiture, ainsi que des traces du sang de Karen Jones et de Gina Marano, sur le tapis côté passager, le siège arrière droit et le tapis de sol arrière droit.
« PERSONNALITÉ ANTISOCIALE »
Douglas Daniel Clark, né le 10 mars 1948 en Pennsylvanie, est le troisième fils d’une fratrie de cinq enfants. Son père étant officier dans la Navy, la famille déménage fréquemment au gré de ses déplacements professionnels. Il évolue donc, entre autres, dans les îles Marshall, à San Francisco ou encore en Inde et bénéficie d’une enfance privilégiée qui lui donne accès à la pratique de la musique et lui permet de devenir saxophoniste.
Le polyglotte commence à présenter des comportements problématiques assez jeune : il ment énormément, se rend ivre à l’école, vole et écrit des lettres érotiques à l’une de ses enseignantes. Adolescent, il enregistre ses ébats sexuels avec ses conquêtes à leur insu, dans le but de les faire écouter à ses camarades. Scolairement parlant, Clark fréquente l’école internationale de Genève en Suisse puis l’académie militaire de Culver en Indiana. Il rejoint l’armée de l’air en 1967, en tant que mécanicien. Ensuite, il travaille comme opérateur de centrale à vapeur à la Valley Generating Station de Los Angeles. À 24 ans, il se marie pour divorcer quatre ans plus tard, en 1976, puis enchaîne les aventures.
Séducteur, Clark a une bonne maîtrise de son image. Il est par exemple très fréquemment dépeint comme sympathique, beau parleur, charmant et flatteur, mais aussi arrogant. Gloria E. Keyes, psychiatre s’étant entretenue pendant une centaine d’heures avec l’accusé, décrit Clark comme rabaissant les autres, narcissique, avec des idées de grandeur. Il présente également les « traits d’une personnalité antisociale », comprenant l’impulsivité et une déviance quant aux normes sociales. Il manifeste aussi un fort déni concernant les problématiques qui sont les siennes. Les experts ont, apparemment, diagnostiqué un certain nombre de troubles psychosexuels chez l’Angelino ainsi que de la paranoïa.
VICTIME D’INCESTE
La jeunesse de celle qui deviendra sa complice est beaucoup moins paisible. Carol Mary Peters voit le jour le 26 août 1942. Elle aura une sœur de trois ans sa cadette. Enfant introvertie et maltraitée, Carol est moquée et rejetée par ses camarades, ce qui la conduit à se réfugier dans les livres de science-fiction. Son père travaille en tant que dépanneur au cinéma, sa mère elle est coiffeuse. Tous deux souffrent d’alcoolisme et sont physiquement violents.
La petite Carol n’a que onze ans quand sa mère décède. La nuit suivante elle entend les pleurs et les supplications de sa sœur, contrainte de rejoindre leur père dans son lit, avant d’être elle-même violée. Le père de famille abat le chat de Carol avec un fusil par erreur dans une tentative de meurtre sur sa nouvelle épouse dans les années suivantes. Cette dernière demande le divorce et l’obtient. Les adolescentes sont placées en familles d’accueil puis chez de plus ou moins proches parents.
Carol fuit sa situation en se mariant à l’âge de 17 ans avec un homme qui en a 56. Il est alcoolique, comme son père et veut la contraindre à se prostituer. Elle fuit cette relation. C’est à l’âge de 20 ans que son père se pend. Elle épouse ensuite un écrivain spécialisé dans le X qui l’encourage à se lancer dans l’écriture. Il lui offre une machine à écrire ainsi que des cours accélérés et la pousse à vendre son travail. Elle réussira d’ailleurs à faire publier quelques articles. Carol finit par fréquenter l’université de Santa Monica et obtient son diplôme d’infirmière. Elle se marie alors pour la troisième fois et est victime de violences conjugales. Courant janvier 1979, elle s’enfuit avec ses fils, âgés de 5 et 9 ans, pour se réfugier dans une structure pour femmes battues.
DYNAMIQUE RELATIONNELLE : UNE FEMME PRÊTE À TUER POUR LUI ?
Naïve, Carol Bundy, adopte une position de soumission face à son coaccusé et est dans une dynamique de contentement de l’autre en permanence. Dès sa jeunesse, elle s’implique dans des relations pour la gratification sexuelle et par besoin de se sentir désirée. Dynamique découlant directement des abus subis durant sa jeunesse, qu’elle gardera tout au long de sa vie. Douglas Clark, lui, persiste à clamer son innocence et nie jusqu’à l’existence d’une relation amoureuse avec Carol Bundy. Il tente de se dédouaner en incriminant Murray et affirme que Carol reproduit les crimes du tristement célèbre Ted Bundy, au travers d’une série de meurtres scriptés. Il qualifie d’ailleurs son ex-amante de « grosse gouine » et de « tueuse en série sadique ».
Clark a l’ascendant sur Bundy, dans leur relation comme dans leur parcours criminel. On sait que leurs passages à l’acte découlent initialement des pulsions de Clark, qui va ensuite convaincre Bundy de participer. Il lui dit d’ailleurs, dès le début de leur relation, qu’il veut une femme prête à tuer pour lui. Pour Douglas Clark, le mobile est sexuel. Il se livre d’ailleurs à la conservation de trophées, les enquêteurs ayant retrouvé un certain nombre de sous-vêtements de ses victimes à son domicile. L’examen des experts démontre en parallèle que Bundy a un quotient intellectuel dans la norme, voire élevé, et qu’elle ne présente aucun signe de dysfonctionnement cérébral ou de psychopathologie grave. Selon eux le meurtre de Jack Murray serait une explosion de colère, de frustration et de ressentiment face aux abus et à la trahison qu’elle avait pu vivre. Elle déclarera à ce sujet que c’était pour lui faire payer ce qu’il lui avait fait subir, à elle et à d’autres femmes. Le deuxième membre du duo criminel confirmera l’existence d’abus et soutiendra cette version : « [Jack Murray] est un sadique sexuel australien […] il les a attirées dans son van pour du sexe grâce à son charme et sa gentillesse mais dès qu’il était prêt il les retournait et les violait. Il a mordu une femme dans le dos tellement fort que ça a laissé une trace de morsure […] il a arraché le téton d’une femme […] il maltraitait son épouse […] C’était un voleur, un abuseur d’enfants et la police de LA l’a dépeint comme un chouette type ».
JUSQU’À CE QUE LA MORT NOUS SÉPARE (OU PRESQUE)
Carol Bundy plaide coupable et témoigne contre son amant en échange d’une peine réduite. Le 31 mai 1983, elle est condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité, avec 52 ans de sûreté. Transférée à l’institution pour femmes de Californie à Chowchilla , elle continue de soutenir Douglas Clark dans son combat pour prouver son innocence, alors que sa version la discrédite. En 1990, elle remet l’ensemble de ses dossiers juridiques et psychiatriques aux avocats de son ex-conjoint, dans le but de l’aider. Quand on lui demande pourquoi faire une telle chose, elle répond toujours l’aimer sans pouvoir en expliquer la raison. Le 9 décembre 2003, Carol Bundy décède, à l’âge de 61 ans, d’un arrêt cardiaque.
Douglas Clark, quant à lui, est accusé de six meurtres. Il nuit à sa propre cause en souhaitant assurer sa défense seul, se laissant aller à quelques crises de colère et disputes avec le juge durant son procès. Sa défense est essentiellement basée sur le fait de blâmer Bundy et d’affirmer avoir été manipulé. L’accusé se montre prétentieux, arrogant, vulgaire et ouvertement méprisant envers les magistrats présents dans la salle d’audience et toute figure d’autorité impliquée dans son affaire. On lui reprochera d’avoir détruit toute possible crédibilité aux yeux du jury. Le 28 février 1983 il est condamné à la peine capitale. Celui qui a déclaré être vexé de ne pas recevoir autant d’attention que d’autres tueurs en série incarcérés avec lui à la prison d’état de San Quentin, est apparu avec un cache-œil pendant sa détention. Aucune source officielle n’indique si l’accessoire a pour origine une blessure en raison d’une agression par un codétenu ou des complications médicales. Après avoir passé 40 ans dans le couloir de la mort, le dernier membre du duo des Sunset Strip Killers est déclaré mort, des suites d’une maladie cardiovasculaire, le 11 octobre 2023 à 15h39, à l’age de 75 ans.
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