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Mai 16, 2024 | 2024, ACTUALITES, chroniqueur, Cinema, Cinémas, Festival de cannes, infos, Mai, News, Rubriques, Thibaut Demeyer

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RIEN DE NEUF SUR LA PLANÈTE MILLER

Au commencement, il y a eu Mel Gibson, le justicier en cuir noir. Quarante ans plus tard, il y a Anya Taylor-Joy, la justicière en cuir noir. La Saga Mad Max : Furiosa était l’évènement d’hier soir sur les Marches du Palais des Festivals. A Cannes, Thibaut Demeyer & Brigitte Lepage

Il y a neuf ans, George Miller créait déjà l’évènement sur la Croisette avec « Mad Max : Fury Road » où le rôle de Furiosa était tenu par Charlize Theron. Aujourd’hui, c’est Anya Taylor-Joy qui endosse le costume entourée, par Tom Burk et Chris Hemsworth. (voir photos – (c) Thibaut Demeyer)

Ne nous voilons pas la face, visionner un Mad Max à l’auditorium, c’est un spectacle dans le spectacle. L’écran est de la taille d’un terrain de tennis, le son est d’une qualité irréprochable tout comme l’image. Ça c’est pour l’emballage. Le paquet cadeau défait, ce n’est plus tout à fait la même chose. « Mad Max : Furiosa » est d’une longueur déconcertante (2h30) mais surtout, ce préquel n’apporte pas vraiment quelque chose d’utile à la saga qui a vu le jour en 1980. Les effets spéciaux sont spectaculaires tout comme les cascades mais les courses poursuites en motos, avec ou sans le camion-citerne et les voitures à travers le désert nous amusent un temps avant de nous lasser. Si, dans « Mad Max : Fury Road », on a pu découvrir de nouvelles armes, de nouveaux personnages aussi déjantés les uns que les autres, des cascades innovantes, mais aussi des messages intéressants qui font partie des inquiétudes de George Miller par rapport au monde et son futur, dans ce préquel rien de nouveau, George Miller tourne en rond et se fait plaisir. Et ce n’est pas ses clins d’yeux à certains blockbusters qui vont apporter du neuf à la saga. « Mad Max est une allégorie » a précisé le réalisateur australien lors de la conférence de presse, ajoutant « c’est ici en France que les premiers Mad Max ont été catégorisés de western sur roues. »

Ce qu’il faut laisser au réalisateur australien, c’est son imagination tant au niveau de la mise en scène que des décors et surtout des costumes « tout ce que l’on crée est conçu pour être mis à l’écran et doit servir l’histoire et la faire progresser. Même chose pour que chaque geste, coupes de cheveux, soient cohérents avec la scène et le personnage. Rien n’a été laissé au hasard » a précisé George Miller.

Médecin avant de devenir réalisateur, George Miller a toujours aimé raconter des histoires « lorsque j’étais enfant, il n’y avait pas internet et le cinéma en ville ressemblait à une sorte d’Eglise. Avec mes frères, on jouait beaucoup en créant par exemple, avec des poubelles, des chevaux. L’enfance a eu beaucoup d’impact sur ma carrière de cinéaste. » Et visiblement, celui qui fût Président du jury à Cannes n’en restera pas là car « d’autres histoires sont en préparation. Nous verrons ce que cela va donner à l’avenir. » Dit-il en conclusion de la conférence de presse.

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