MISSION IMPOSSIBLE 7 : VIVEMENT LA SUITE
Pas facile pour « Mission impossible » d’assurer le coup lorsque l’on en est déjà à 7 opus et qui plus est avec un timing fleuve de 2h40. Le pari était risqué mais largement réussi. Thibaut Demeyer.
Il est évident que pour faire de « Mission Impossible » un carton au box-office depuis 27 ans, il faut garder les fondamentaux. Tom Cruise dans la peau d’Ethan Hunt est l’ingrédient principal. Les effets spéciaux, les scènes d’action, les gadgets ultrasophistiqués et la musique omniprésente se retrouvent dans chaque opus, en ce compris le dernier intitulé « Mission : impossible – dead reckoning partie 1». Oui, il y aura une seconde partie, car visiblement le réalisateur Christopher McQuarrie n’a pas réussi à tout nous raconter malgré les 2h40 du film.

(c) Paramount Pictures
On pourrait d’ailleurs pointer du doigt cette longueur. Mais ce n’est pas le cas car le film bénéficie d’un juste équilibre entre les scènes d’action, parfois ponctuées d’humour, et les scènes classiques d’échanges entre les protagonistes. Dès lors, on ne voit pas le temps passer, chaque scène a son intérêt. Alors oui, une fois encore, Tom Cruise se bat sur le toit d’un train lancé en pleine vitesse, oui, il y a des invraisemblances, mais rappelons tout de même qu’il s’agit d’un film d’action, d’un divertissement et pas nécessairement au sens péjoratif du terme. En effet, l’air de rien, « Mission impossible » est porteur d’un message important, une sorte de sonnette d’alarme vis-à-vis de l’Intelligence artificielle. On a même l’impression que le scénario, somme toute assez simple (Ethan Hunt doit retrouver une clé qui pourrait bien mettre l’humanité en danger s’il ne la retrouve pas), a un temps d’avance sur l’époque actuelle.
Nous retiendrons également la scène d’ouverture qui nous met directement dans l’ambiance en seulement trente minutes. Le générique commence à ce moment-là et nous comprenons déjà que nous allons passer vraiment un bon moment, que « Mission Impossible » sera le blockbuster de l’été 2023 relayant du même coup le pauvre Indiana Jones au rayon des ringards. A l’issue de la projection, il ne nous reste plus qu’à espérer que la seconde partie soit toute aussi bonne.
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