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Rencontre avec la talentueuse Claire Laffut : «  Je veux retrouver l’essence de ma musique »

Un petit retour sur votre passage au Baudet’stival ?

J’avais l’impression qu’il y avait plein de gens qui me découvraient aujourd’hui. Ca donnait l’impression d’un premier rendez-vous. Il y avait une grande peur et une grande excitation en même temps. Mais ça s’est bien passé. J’ai apprécié le moment et je suis contente d’avoir rencontré les Baudets ! D’autant que j’ai mon grand-père qui vient de la région puisqu’il habite Porcheresse.

Revenons sur votre parcours. Vous n’avez pas du tout commencé par la chanson pourtant vous vous retrouvez sur scène aujourd’hui. Comment cela a évolué ?   

J’ai fait mille choses qui finalement m’ont amené à la musique. Cela m’a apporté beaucoup pour créer ce projet qui est en fait tout un univers car il y a les textes, les chansons mais aussi toute l’image qui suit et j’essaye d’incorporer mes dessins aussi dans mon univers. Le mannequinat c’était pour me faire de l’argent de poche quand j’étais ado. Mais je n’ai pas aimé ce milieu que je trouvais destructeur. Et puis les faux tatouages, c’est parce que j’aimais dessiner. J’avais envie de me déguiser et d’avoir des looks forts. Ca a attiré l’attention et j’ai créé ma marque. C’est ce qui m’a permis d’avoir mes premiers followers et ce qui a rassuré mon label quand ils m’ont approché. Maintenant, je dessine des meubles aussi qui sont édités par des marques. Mais l’idée c’est d’avoir ma marque un jour.

Au niveau musical, vous avez sorti votre premier album l’an dernier. Est-ce que vous pensez déjà au deuxième ?

Absolument. Cela a été assez périlleux comme aventure. J’ai eu pas mal de mouvements dans mes équipes car j’avais signé avec une grosse maison de disques mais maintenant je suis libre. Je veux essayer de retrouver l’essence de ma musique et le coté humain que j’avais un peu perdu dans cette grosse machine. Je veux m’entourer de proches, créer une aventure humaine. Mais je ne suis qu’au tout début de la création de l’album. Cela va encore prendre du temps !

Quand on vous voit sur scène, on pense parfois à Angèle. Cela vous fait quoi lorsqu’on vous compare à la super chanteuse belge ?

Un jour, j’aimerais beaucoup collaborer avec elle. On a été souvent comparées car j’imagine qu’on est Belges toutes les deux et qu’on est assez fières de notre pays. Il y a pas mal d’artistes comme Yseult qui est Française mais qui vit en Belgique avec qui j’aimerais collaborer. Mais je fonctionne vraiment au coup de cœur.

Texte et interview de Fanny Jacques – Photos de Sonia Chapelle

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