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FIFF 2024 : LA JEUNE GÉNÉRATION A L’HONNEUR

C’est officiel, la 39è édition du Festival du Film Francophone de Namur a ouvert ses portes ce vendredi soir avec le film « En Fanfare » d’Emmanuel Courcol avec Benjamin Lavernhe et Pierre Lottin. Thibaut Demeyer et Brigitte Lepage à Namur.

« Quel plaisir de vous retrouver pour cette 39é édition, de partager le cinéma en vrai. C’est ce qui nous motive et si vous êtes là ce soir, c’est que cela vous motive aussi ». C’est par ces mots que la déléguée générale du Festival, Nicole Gillet, a débuté son allocution, ajoutant « Ce qui nous motive également, c’est que ce Festival fait la part belle à la jeune génération qui est représentée, non seulement dans le volet FIFF campus, mais aussi dans les autres catégories ». Par la suite, elle a rappelé que la programmation 2024 comptait pas moins de 120 longs métrages dont 25 répartis dans les trois catégories : compétition officielle, 1er œuvre et avant-première.

Nicole Gillet – Déléguée Générale (c) Thibaut Demeyer

Il est vrai que la jeune génération est mise à l’honneur dans cette 39è édition. Mais à en juger par les longs métrages présentés ce matin à la presse, la majorité des sujets mettait en exergue le mal de vivre de la jeunesse, un mal de vivre au sein d’une société en perdition où la vraie valeur des choses est remplacée par la superficialité, où l’éducation parentale fait défaut.

Toujours dans le cadre de la cérémonie officielle d’ouverture, nous avons eu droit à la présentation du jury officiel 2024, présidé par le réalisateur suisse Frédéric Baillif, Bayard d’or pour « La Mif », ainsi que du jury court-métrage, présidé par la réalisatrice belge Delphine Girard. Tous deux ont dès lors prononcé de concert la formule consacrée « nous déclarons ouverte la 39é édition du Festival du Film Francophone de Namur ».

Frédéric BAILLIF et Delphine Girard (c) Thibaut Demeyer

OUVERTURE EN FANFARE

Alors que la séance à Cannes se terminait par la présence d’une fanfare, interprétant le succès de Charles Aznavour « Emmenez-moi », celle de Namur a préféré débuter la soirée par la présence de la fanfare interprétant le succès de Julos Beaucarne « Elle me l’avait toudis promis ». Peu importe le thème musical choisi, l’important était de créer une certaine ambiance, ce qui n’a pas manqué.

Place a donc été donnée au film d’Emmanuel Courcol « En Fanfare », une comédie dramatique avec dans les rôles principaux Benjamin Lavernhe et Pierre Lottin qui était présent mais peu bavard lors de la présentation du film.

OUVERTURE IDÉALE

Thibaut est un chef d’orchestre de renommée mondiale. Il court la planète pour honorer ses contrats. Un jour, il apprend qu’il est atteint d’une leucémie et que seul un parent, compatible, peut le sauver par un don de moelle. Mais une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule. En effet, il apprend qu’il a été adopté et que celle qu’il croyait être sa sœur ne peut dès lors pas être compatible. Il part donc à la recherche de sa vraie famille et découvre qu’il a un frère, Jimmy, employé de cantine jouant du trombone dans une fanfare du nord de la France. Leur seul point commun est l’amour de la musique. Thibaut va alors, en guise de réparation d’une injustice, tout faire pour aider Jimmy qui, de son côté, se met à rêver d’une autre vie.

Ah c’est certain « En Fanfare », en lisant le pitch, on a du mal à croire qu’il s’agit vraiment d’une comédie. Pourtant, on rit souvent et de bon cœur. Le réalisateur Emmanuel Courcol ne cherche pas le pathétique mais au contraire une ambiance touchante, humaine sur fond de portraits sociaux portant sur l’adoption, le chômage, le manque de confiance en soi. « En Fanfare » est une comédie partant de bons sentiments.

« En Fanfare » était vraiment le film idéal pour ouvrir, dans la bonne humeur, cette 39e édition du Festival Francophone de Namur

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