Portait de Fenice Panozzo un Écrivain …

Oct 12, 2017 | Province de Luxembourg | 0 commentaires

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Portait de Fenice Panozzo qui vient de recevoir le prix de la province de Luxembourg pour son Livre les fermes fleuries .

Didier Jordens 2

 

  1. Monsieur Fenice Panozzo, vous vous appelez en réalité Didier Jordens. D’où vient votre pseudonyme ? Pourquoi l’avoir choisi ?

Je ne voulais pas utiliser mon véritable nom pour mon livre, je voulais choisir un pseudonyme. J’ai opté finalement pour Fenice Panozzo.

Fenice veut dire phénix en italien. Le phénix est l’oiseau de feu mythologique qui renaît de ses cendres. Et je peux vous dire que je suis quelqu’un qui revient de loin.

Quant au nom Panozzo, il était le nom de jeune fille de ma nonna, ma grand-mère italienne. Je l’adorais. C’est une façon pour moi de lui rendre hommage.

  1. Pourquoi avoir choisi d’écrire des romans ?

J’écris des romans pour me faire remarquer et entrer dans le cinéma. Écrire est le seul moyen que j’ai trouvé pour parvenir à mes objectifs.

J’écris aussi des scénarios de tous types. Et il faut avouer que j’adore écrire.

  1. Pouvez-vous nous parlez de votre livre ?

C’est un thriller politique à la base.

Un capitaine arrive à Euros, un pays complètement imaginaire, un pays qui est en réalité un vaste camp militaire. Ce pays est composé de militaires et de citoyens, mais il est dirigé d’une main de fer par les hauts dirigeants militaires.

Un capitaine, du nom de Salvatore P. Paoli, arrive dans ce camp.

Cet officier a des méthodes bien particulières qui seront contraires à la politique du camp. Il réussit, malgré les désaccords de ses supérieurs, à instaurer ses idées aux soldats dont il a la charge. Il bousculera, par son courage et son abnégation, la vie de la population. Cependant, une vérité défiant l’imagination se cache dans Euros.

  1. Pourquoi avoir choisi le titre « Le Prince des soldats » ?

Juste que Salvatore a la dignité d’un prince. Il ne pense qu’au bien-être des citoyens et à ses soldats, il fait passer tout le monde avant lui.

  1. Je lis l’extrait de votre livre que vous écrivez :

Les habitants n’avaient, de la part des Fondateurs, d’intérêt que lorsqu’ils sortaient leur portefeuille : pour payer les impôts et leurs consommations.

Qu’est-ce que cela veut dire ?

Disons que cette phrase me fait pense à la société actuelle, nos gouvernants qui augmentent les taxes, qui inventent des amendes pour que le citoyen paye encore plus.

  1. Le proverbe que vous mettez dans la couverture :

Ce qu’il y a de pire dans la soumission, c’est lorsqu’on en est conscient et qu’on l’accepte de plein gré. Celui qui n’en a pas conscience est plus prompt à se révolter que celui qui l’accepte.

Elle vient de vous. Mais pourquoi l’avoir écrit ? Quel est le message du proverbe ?

Actuellement, on accepte trop facilement notre soumission. Nos arrières grands-parents, nos grands-parents se sont battus pour nos droits. Ces droits nous sont retirés de plus en plus, on nous impose de plus en plus des austérités d’une extrême sévérité.

Aujourd’hui, nos gouvernements préfèrent rester sourds aux plaintes, aux suppliques, aux paroles du peuple, à ces souffrances. Ils restent assis sur leur trône.

De plus en plus de citoyens sont ravis de cette soumission, ils sont prêts à jeter ce pourquoi nos aïeuls se sont battus. Quand un ministre balance la phrase « payé par la collectivité », ces citoyens crachent sur leurs semblables. Le malheur d’autrui est devenu une véritable attraction de foire.

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  1. Et que pouvez-vous dire sur votre citation de dernière page ?

L’une des plus grandes révolutions, dans l’histoire de l’humanité, a été de permettre l’instruction à tous.

L’enseignement est une très grande richesse.

Voici un autre extrait de votre livre :

– Habitants d’Euros, je m’adresse à vous. Je suis Salvatore Prométhée Paoli. Avant d’être le leader des rebelles, j’étais un officier, un capitaine déchu, un exilé de ses droits. Un homme, dont le seul crime a été d’apprendre aux soldats l’instruction, de penser par eux-mêmes, de les faire respecter les uns les autres. On m’a fait payer cher mon humanité. Je suis devenu un criminel, un terroriste. On m’a transporté de prison en prison, on voulait que je perde espoir. J’ai été torturé en prison, je suis redevenu soldat pour subir les humiliations de Jérôme Bêlian, l’homme-mépris, dont j’ai été le jouet. De mes souffrances, j’ai toujours gardé la tête haute, ma dignité. Quant à vous soldats, quoi que l’on dise, ce sont vos supérieurs qui vous envoient au combat, eux se cachent. Ils vous obligent à sacrifier vos vies, à verser votre sang et celui d’un ennemi dont vous ignorez s’il l’est ou non. Ils vont jusqu’à vous faire attaquer vos compatriotes, n’aspirant qu’à la liberté ! Vous avez le droit de refuser le sacrifice inutile de vos vies, vous avez le droit de choisir ou non de prendre les armes ! Quand vous faites la guerre, demandez-vous pourquoi vous tuez vos semblables, vos frères. Demandez leurs noms, discutez avec eux, buvez un verre avec eux. Demandez-vous pourquoi vous voulez devenir militaire. Une bombe sur des innocents, un massacre, un génocide, oui, un génocide et vous vous rendez complice de cette atrocité. C’est sans compter la terre que vous allez occuper, pour que les puissants la volent, sans vous demander pourquoi. Nous avons des couteaux, des poignards, des fusils, des mitrailleuses, des lance-roquettes, des bombes… Nous avons même des bombes à retardement, grâce au progrès actuel, il suffit d’un doigt pour détruire une nation, le monde. Maintenant je m’adresse à vous, soldats et habitants, le progrès n’est pas seulement de la technologie, c’est aussi ce que vous faites, ce que vous êtes, comment vous vous comportez. Passez du temps en famille, donnez le bon exemple à vos enfants, faites-en des gens respectables, élevez-les selon vos convictions. Entraidez-vous entre voisins, amis… Poussez-vous à tirer le meilleur de vous-même. Améliorez la société, vivez heureux, gardez vos sourires. Le progrès n’est d’application que s’il est utilisé à bon escient. Soldats, vous avez le choix maintenant de dire oui ou non à cette guerre. Habitants, révoltez-vous contre l’oppresseur. Le Mât-Babel, ce monument diabolique, est anéanti définitivement, vous n’aurez plus à subir le joug de l’armée. Alors moi, je me suis battu, je me bats encore et je me battrai toujours pour vous ! Pour la valetaille et la piétaille, voilà comment vous considèrent les dirigeants et militaires, quand ils parlent de vous ! Construisez un pays où tous seront égaux. Vous avez votre avenir en main.

  1. 341-343

 

Biographie :

Fenice Panozzo est un pseudonyme, mon vrai nom est Didier Jordens, je suis né le 19 août 1980 à Sambreville en Belgique. Fils d’ouvriers, je suis issu d’un père belge et d’une mère italienne. Je suis le dernier d’une famille de quatre enfants.

Je suis éducateur de formation, j’ai eu mon C.E.S.S. en monitorat pour collectivités d’enfants à l’I.P.E.S. de Seilles.

J’ai obtenu un graduat en marketing-management à l’École Industrielle et Commerciale de Couillet. Des cours que j’ai suivis en horaire décalé.

Pour mon pseudonyme, mon premier est Fenice qui veut dire phénix en italien, l’oiseau de feu qui renaît de ses cendres. Quant à Panozzo, il est le nom de jeune de fille de ma nonna.

Je suis passionné de manga, de japanimation, de cinéma, de musique, de littérature, de bande dessinée…

J’écris des scénarios de tous types, j’écris aussi des romans.

J’écrits pour me faire connaître. Le prince des soldats est mon premier roman et non le dernier.

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