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Nerac en concert avec l’Héritage Goldman

Lors de son concert avec l’Héritage Goldman au Galaxie d’Amnéville et au Zénith de Strasbourg, Nerac a répondu à nos questions sur son implication dans ce projet.

Si vous deviez décrire Jean-Jacques Goldman en un mot, quel serait-il et pourquoi ?

« Exemple », parce que pour moi c’est un exemple ! 

Que représente Jean-Jacques Goldman dans votre parcours ? 

C’est la personne avec qui j’ai appris à chanter. C’est presque ma première rencontre avec la musique. J’avais 6 ans et je me suis fait offrir son album. En fait, j’ai grandi avec Jean-Jacques. J’ai envie de dire qu’il fait partie intégrante de mon enfance, de ma façon d’appréhender la musique. Et du coup, je suis exactement comme les gens qui viennent dans la salle. C’est donc les fondations de la bâtisse et ensuite il y a plein d’étages et d’influences qui se sont ajoutés. Mais les fondations pour moi, c’est Goldman. Et cela m’a apporté le rock’n roll, même si ce n’est pas la première chose à laquelle on pense avec lui ! Parce que c’est d’abord du rock. 

Comment avez-vous réagi quand on vous a proposé d’interpréter 3 des 13 titres du premier album de ce projet ? 

J’ai dit merci ! (Rires) En fait, c’est Eric Benzy qui me l’a proposé. Je travaille avec lui depuis très longtemps : on ne va pas donner de chiffres car on aura l’impression d’être vieux ! Et on a bossé sur plein de projets ensemble. On a bossé sur des masterclass d’écriture, des stages, la comédie musicale « Un été 44 »… C’est un ami et il me connaît bien et c’est naturel entre nous. Un soir, j’ai reçu un Whatsapp : «Tu sais chanter Goldman ? ». Je me demandais alors ce qu’il se passait et quel projet il avait. La question était rhétorique. Oui, je sais chanter Goldman ! 

Pour vous, était-ce une évidence, qu’après les albums, une tournée soit organisée pour présenter ses chansons devant le public ?

Ce n’était pas une évidence. Par contre, c’était une belle surprise. Dès le début, cela a été fait comme cela. Michel Boulanger, Cyril Prieur, Eric Benzy, Pias ont pensé le disque pour le partager avec les gens parce que l’important des chansons de Goldman, c’est le partage. On le voit : l’accueil, il est juste fou ! L’accueil, il est dingue et, en même temps, ce n’est pas surprenant, parce que même si les gens qui viennent ne sont pas fans de Jean-Jacques Goldman, ils aiment ses chansons. Moi, c’est ce qui m’a toujours marqué quand j’étais gamin et qui m’a donné un exemple : lui, il n’est pas important, il est discret et fait toujours passer ses chansons en avant. Il ne met pas sa personne en avant. Ce n’est pas lui, son look : c’est une œuvre, ce sont des chansons qui plaisent aux gens.

Moi, quand mon métier, après, m’a amené à  faire des chansons, j’ai pris le comportement de Jean-Jacques comme  une leçon d’éthique. C’est très important, car cela montre que l’on peut être le numéro 1 en gardant une éthique et une philosophie très droite et humble. Pour moi, c’est très intéressant, c’est le patron ! C’est l’équivalent de Bruce Springsteen aux USA. D’ailleurs, s’il est toujours la personnalité préférée des français, si les gens écoutent toujours du Jean-Jacques Goldman, c’est bien pour ses chansons et parce que ce n’est pas un produit marketing. Même s’il s’est retiré de la scène, ses chansons existent toujours. C’est pour cette raison que les gens sont toujours aussi heureux d’avoir les chansons sur scène. 

Justement, comment le public a-t-il accueilli ce show ? 

Il l’a bien accueilli : c’est une bénédiction ! On a une chance. Je remercie tous les jours. Ce que renvoient les gens, c’est un truc de dingue. Mais encore une fois, ce n’est pas un truc hystérique. C’est quelque chose de sincère : c’est de la joie, un partage ensemble. Les gens sont juste heureux d’être là pour partager les chansons qui sont écrites pour cela ! 

Quels sont vos projets personnels artistiques à venir ? 

J’ai toujours des projets ! Mon boulot, c’est d’écrire des chansons. J’écris des chansons depuis quelques décennies. Donc je sors des disques régulièrement. Parfois il y a dix ans entre deux disques, mais mes projets futurs sont de profiter de cette tournée et puis ensuite de continuer à écrire tranquillement des chansons pour moi et pour les autres, comme je l’ai toujours fait dans mon coin et en mettant cela à la disposition des gens, en espérant que cela leur plaise !

Journalistes : Laura CAVELIUS et Stéph’anie Fotografy

Photographes :

Nerac en concert avec l’Héritage Goldman > Photos de Sandrine Klein

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