Ladies First, le vide-dressing de luxe revient en force, on fait jusqu’à 150 km pour remplir sa garde-robe à petits prix Ladies First a su imprimer sa marque dès la première édition.
C’est le vide-dressing de l’année dans le Sud de la province de Luxembourg.
On y retrouve beaucoup de marques très haut de gamme comme Gucci, Louis Vuitton, Louboutin, mais on y trouve aussi des petites robes à 5 euros. Véronique Job, vous êtes l’initiatrice du vide-dressing Ladies First.
C’est déjà la 17e édition le 17 avril prochain.
Vous sentez que le seconde-main est un créneau encore plus d’actualité ?
D’une façon générale, tant dans ma boutique (Baby Vintage) que lors de l’évènement Ladies First, l’engouement pour le seconde-main est clairement en plein essor !
L’achat de vêtements, de matériels, d’objets d’occasion est devenu une nouvelle façon de consommer qui séduit particulièrement les jeunes générations.
Le public cible de Ladies First ?
Ce sont les 25/35 ans. Le seconde-main, c’est un achat économique mais aussi et surtout écologique. La surconsommation étouffe notre planète et le premier geste facile à poser pour tout un chacun, c’est consommer moins et consommer mieux.
Le seconde-main s’inscrit directement dans cette logique. On le voit aussi avec l’essor des sites web comme Vinted ?
Là où Ladies First fait la différence, c’est qu’il permet la rencontre avec la personne qui vend et qui peut partager un peu de l’histoire du sac ou des chaussures qu’elle vend, c’est un échange humain, puis on peut toucher le vêtement, le tissu et même l’essayer.
En chiffres Ladies First ?
Je pense que c’était la 17e édition. J’ai arrêté de compter ! On a 1500 entrées sur la journée. C’est environ 300 exposantes de la jeune fille à la dame, de toutes tailles et de styles différents, afin que chacune puisse trouver son bonheur, il y a aussi deux exposants hommes , c’est plus frileux du côté des messieurs …
Sur les 300 exposants, il y a des ultra-fidèles qui sont là depuis la première édition en 2013, puis, chaque année, des nouvelles exposantes, j’essaie de faire plaisir au plus grand nombre possible, mais je suis toujours limitée par l’espace et je dois refuser beaucoup de demandes. .
Et le public ?
Dans le public, c’est pareil. Il y a beaucoup de fidèles qui programment cette journée à l’avance et qui viennent avec la famille, les copines passer ensemble une journée shopping. Puis un public plus large qui vient du Luxembourg, de la France et du centre de la Belgique , certaines n’hésitent pas à faire 150km pour venir, c’est toujours un plaisir immense de voir l’engouement de ces passionnées de shopping. La page Facebook de Ladies First est suivie par plus de 7000 personnes. Je conseille toujours de prévoir un budget pour petits ET gros craquages , on peux shopper une petite robe Zara à 5€ mais aussi une paire d’escarpin Louboutin à 400€ , un sac de créateur à -70% de son prix boutique et aussi un tas de petits accessoires sympas pour quelques € à peine.
Certaines exposantes très fidèles ont des boutiques ( Stella May Habay, BEL ISA Paliseul et bien d’autres) . Le profil des vendeuses ? Des passionnées de mode qui ont un dressing plein à craquer. Beaucoup d’exposantes achètent chez les autres. Quand elles ont vendu pour 1000 euros, elles viennent me le dire avec un grand sourire.
A la fin du vide-dressing, il y toujours une équipe de bénévoles qui récupère les invendus pour différentes associations qui viennent en aide aux réfugiés, cette année, ce sera pour les Ukrainiens.
Pourquoi ne pas proposer des articles enfants ?
Je suis dans l’enfant tout le temps avec Baby Vintage, donc, c’est moins amusant!
C’est une tellement grande organisation, que je veux juste me faire plaisir.
Interview de Véronique Job pour Ladies First
interview Gérouville Anne-Sophie
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