RedCap, Stress en Cuisine, Ohmyband, The Voice … il est impossible pour vous d’être passé à côté du phénomène « Julien Michel ». Aujourd’hui, Infolux vous embarque dans sa nouvelle chronique pour en apprendre davantage sur ce musicien de la région.
Hello Julien ! Pour celles et ceux qui ne te connaîtraient pas encore, comment décrirais-tu ton projet musical ?
Salut ! Alors je suis principalement chanteur et guitariste. Cela dit, je fais un peu de piano, de batterie, j’ai commencé à apprendre le banjo cette année et j’ai soif de découvrir d’autres instruments. Je chante depuis tout petit, j’ai d’ailleurs l’habitude de dire que je savais chanter avant de savoir parler. Ma grand-mère m’a offert ma première guitare à l’âge de 8 ans. Elle était musicienne dans un groupe étant plus jeune et elle a toujours été extrêmement fière qu’on ait cette passion commune. Je compose donc mes morceaux à la guitare, j’en joue sur scène.. c’est un des instruments qu’on retrouve sur toutes mes productions.
C’est finalement le tremplin de l’émission “The Voice Belgique” qui m’a donné envie de me professionnaliser davantage et d’en faire, si pas une carrière, au moins un hobby qui a l’avantage d’être social et générateur d’un revenu supplémentaire, bien que je ne fasse pas de la musique pour l’argent. Je n’ai pas l’ambition de devenir célèbre, mais plutôt de continuer à aimer partager des moments humains qui nous ont manqués à tous ces derniers temps et qui, quel que soit le contexte ou le nombre de spectateurs, font finalement du bien.
Pour créer ma musique, j’aime m’inspirer de différents styles, bien que je n’en écoute finalement pas beaucoup. J’ai des phases plus rock, d’autres où je vais écouter beaucoup de rap et d’autres où je vais parfois n’écouter qu’un seul et même artiste pendant plusieurs semaines. Mon univers est plutôt orienté pop-rock et j’aime lui donner un côté de plus en plus rap et urbain. J’écris aussi bien en français qu’en anglais, j’aime d’ailleurs mixer les deux, étant francophone passionné de musique anglo-saxonne. Rien d’original, mais j’aime de plus en plus assumer le fait de chanter en français.
Julien Michel, RedCap, Ohmyband.. les projets ne manquent pas et se multiplient. Pourquoi cette envie de se diversifier ?
J’ai commencé mes premiers concerts à l’école, avec mon collègue mais néanmoins meilleur ami Benjamin Voos, qui est aujourd’hui mon guitariste et principal acolyte au sein de RedCap. Ayant ensuite profité d’une belle vitrine lors de mes passages à la RTBF, j’ai eu la chance d’être énormément sollicité pour des animations musicales. Je réalisais dans un premier temps mes prestations seul, puis j’ai décidé de prendre avec moi Benjamin quelques fois, qui se sont transformées en « à chaque fois ». Pour l’anecdote, nous portions tous les deux une casquette rouge le jour de notre premier « vrai » concert ensemble. Les spectateurs que nous avons pu croiser à la sortie nous ont tous caractérisés par cet attribut et c’est donc de là qu’est venu le nom en anglais : RedCap, groupe de covers à la base, devenu groupe de compositions également.
Je continue bien évidemment à composer aussi tout seul de temps en temps.
Enfin, Oh my band, c’est un groupe de covers que j’ai rejoint en juin 2020. Composé de musiciens issus du côté de Marche-en-Famenne et légèrement plus âgés que moi. C’est idéal pour faire de la musique d’une manière un peu différente qu’avec RedCap. Cela permet de jouer dans d’autres régions, de découvrir d’autres styles et finalement, de multiplier le nombre de prestations. C’était l’occasion également de passer d’une composition de guitaristes à un groupe de 4 musiciens avec batterie et avec une chanteuse avec laquelle on forme un super duo !
Je fais également pas mal de musique avec des petits producteurs qui cherchent des voix pour leurs productions. J’ai notamment un nouveau projet de melodic techno sur lequel je chante qui devrait voir le jour et qui s’appellera Parenthese.
Tu n’as jamais cherché à avoir un pseudo ?
J’ai toujours pensé que « Julien Michel », ce n’était pas le nom le plus vendeur qui soit. Néanmoins, après de longues séances de réflexion intense à chercher après un pseudonyme, en vain, je finis par me dire que cela ne fait pas d’importance pour le moment et qu’il sera encore temps d’en trouver un le jour où je sortirai un album, de manière plus pro. Puis l’idéal pour ne pas devoir choisir, c’est de se cacher derrière un nom de groupe, à mon sens plus facile à trouver qu’un pseudo.
D’ailleurs, je préfère largement jouer avec des musiciens. J’ai fait beaucoup de concerts seul au début, mais je m’y amusais beaucoup moins : que ce soit la veille pour répéter, le jour même pour faire le trajet, installer le matériel, faire le concert, puis discuter avec les gens par la suite.. Je trouve tout plus facile et plus agréable en groupe.
Tes groupes font des reprises. Trouves-tu plus satisfaisant le fait de reprendre des morceaux que tu adores, plutôt que de proposer des compositions ?
J’adore les reprises. J’aime jouer mes compositions aussi, mais je sais qu’elles ont moins d’impact sur les gens lors de la plupart des événements autres qu’un concert sur scène où les spectateurs viennent finalement voir le groupe pour ses chansons. Voir les gens jeter un regard, un sourire, danser, chanter devant la scène, c’est ce qui m’anime le plus et c’est plus accessible, pour le moment en tout cas, avec des reprises. L’idéal c’est donc pour moi un set de covers, avec quelques compositions disséminées par-ci par-là pour les faire écouter petit à petit.
On te voit souvent en télévision (The Voice, Stress en cuisine, … ). Y a-t-il d’autres programmes que tu souhaiterais faire ou penses-tu avoir fait le tour ?
Je ne me ferme jamais la porte à rien. J’aime les expériences et les aventures. J’ai toujours apprécié faire de la télé, bien que je ne sois pas spécialement demandeur ou désireux de faire d’autres émissions à tout prix. Si on me propose quelque chose, en général j’accepte. J’ai refusé de faire une seule émission : Les Anges de la Télé-Réalité. J’ai été contacté deux années, mais ce n’était pas fait pour moi. Je n’ai pas le tempérament propice pour ce genre de programme.
De futurs projets en perspective ?
Beaucoup de concerts, mon été est full de chez full et ça fait un bien fou ! J’avais un projet d’EP, voire carrément d’album, avec RedCap qui a été mis en pause durant la crise sanitaire pour pouvoir gérer d’autres priorités. Cela va revenir tout doucement, mais on prend notre temps pour bien faire les choses. Pour le moment, on pense vraiment uniquement aux concerts, on en profite ! Enfin, il y a ce projet de Melodic Techno. J’ai bon espoir que quelque chose sorte d’ici quelques mois.
Un souvenir un peu cocasse sur l’un de tes concerts ?
J’ai une drôle d’anecdote sur le festival « La Rue et toi » à Ruette, près de Virton. Je venais de faire un accident de voiture quelques jours avant, rien de grave mais j’avais le poignet gauche dans le plâtre. Pas facile pour faire des accords à la guitare.. On a donc décidé, avec mon guitariste, de changer légèrement la formule : lui à la guitare et moi au chant uniquement. Il a fallu revoir la setlist en dernière minute mais on était prêts. Quelques amis étaient venus nous voir. On s’est installé sur scène et au moment de commencer à chanter, il s’est mis à pleuvoir très très fort. Tous les spectateurs ont dû se réfugier sous des tonnelles, depuis lesquelles il n’était pas vraiment possible de voir la scène. On a donc joué pendant 1h30 devant personne, un bras dans le plâtre et avec une setlist avec laquelle on était très peu à l’aise. Un grand moment de solitude.. mais au final, c’était tout de même super !
Avec qui voudrais-tu jouer si tu pouvais collaborer avec un.e grand.e artiste ?
Je n’ai jamais été fan absolu d’aucun artiste en particulier. A vrai dire, je me sentirais sûrement ridicule ou mal à l’aise si je collaborais aujourd’hui avec une grande star internationale. J’aime surtout collaborer avec des gens que j’apprécie humainement. Pour moi la musique c’est un peu comme faire une soirée ou partir en vacances.. ou encore même faire l’amour. Cela ne peut pas forcément être une réussite si humainement ça ne colle pas. J’aime beaucoup des artistes comme Ed Sheeran, John Mayer, par exemple. Mais pour rester plus humble, je me dis qu’une collaboration belge avec Suarez et Marc Pinilla, mon ancien coach à The Voice, serait déjà super. On n’a pas gardé énormément de contacts, mais ça me ferait plaisir de remonter sur scène avec eux un de ces quatre !
Quel job exerces-tu en dehors de la musique ?
C’était super important pour ma famille et pour moi que je termine mes études malgré le petit succès que j’ai connu grâce à The Voice. Je suis diplômé d’un Master en Finance à HEC Liège. Je me suis toujours dit que cela serait toujours une bonne roue de secours si je décidais de me lancer dans la musique et que les choses ne se passaient pas exactement comme prévu. Finalement, j’avais vu juste car moins d’un an après mes études, le premier confinement est tombé, entraînant tous mes espoirs à court terme de vivre de la musique dans sa chute. J’ai donc trouvé un travail de chasseur de tête/recruteur à Luxembourg pour des métiers du secteur légal et financier. Ça me plaît beaucoup et l’équilibre vie professionnelle / hobby semi-professionnel, bien que fatiguant, est assez satisfaisant ! En plus de ceci, étant passionné de cuisine depuis des années maintenant, je suis une formation pour avoir accès aux métiers de l’hôtellerie. J’aimerais un jour lancer une activité de chef à domicile, voire de monter mon propre petit restaurant. Bref, les projets sont variés et ne manquent pas !
As-tu d’autres passions ?
En plus de la cuisine, j’ai eu une grande passion pendant pas mal de temps pour la magie. Pendant 3-4 ans, j’avais un jeu de cartes en main presque h24. J’adorais ça ! C’est un peu moins le cas aujourd’hui, même s’il m’arrive de refaire un tour de magie à l’occasion pour les copains en soirée.
Je me suis découvert également une nouvelle passion pour la finance, les investissements. Cela passe par la bourse, le forex, la crypto-monnaie.. J’adore me renseigner sur ces sujets et « jouer » un peu avec l’argent, dont je n’ai pas spécialement besoin aujourd’hui et que je mets de côté.
Ta chanson préférée du moment ?
“Rockstar” de Post Malone. Je l’écoute en boucle, je veux l’apprendre par cœur ! J’ai eu une phase où j’écoutais beaucoup de Lomepal. Chacune des chansons que je découvrais devenait ma chanson préférée du moment. Maintenant, c’est plutôt Post Malone. Je suis fasciné par leur flow, leur écriture et leurs choix musicaux.
Pour terminer cette interview, des artistes régionaux que tu souhaiterais mettre en avant ?
J’ai deux amis qui font partie d’un super groupe de la région d’Arlon qui s’appelle Daïkiri Knight. Je recommande vraiment à tous les mélomanes d’aller écouter leurs morceaux, c’est vraiment très intéressant. Ils sont tous très bons musiciens et ont de très bonnes idées.
A suivre juste ici : https://www.facebook.com/daikiri.knight • @daikiri.knight
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