Le Cinquième SAS belge, partiellement issu de notre province de Luxembourg, est l’un des héros méconnus de la Bataille des Ardennes, et de la victoire sur le Troisième Reich, pendant la Seconde Guerre mondiale, même si tout le monde ne parle jamais que des forces spéciales américaines, françaises, anglaises, allemandes, martiennes, et cetera.
Le signe “SAS” signifie “Special Air Service Regiment”, le “régiment du service spécial des troupes de l’air”, ce qui était normal car les Belges sont toujours gonflés à bloc ! (ah-ah-ah :-).
Ce régiment constituait une unité spéciale, mise au point par l’armée anglaise, afin d’entrer très loin dans les dispositifs ennemis et d’y semer le chaos ou d’y faire du renseignement.
L’idée venait de Winston Churchill, et la doctrine fut développée par les officiers britanniques Stirling et Lewes, afin d’utiliser très peu de matériel et d’hommes, mais de les surentraîner afin de rentabiliser l’investissement en ressources.
Les SAS belges sont les ancêtres des parachutistes et des commandos actuels, à une époque où, pendant la guerre, on parachutait des éléments intéressants et importants : des spécialistes, des jeeps, des véhicules blindés ultra-légers, des canons, des munitions…
De nos jours, la seule chose qu’on a envie de parachuter, et encore …, ce sont nos ministres mais, et malheureusement, ils s’arrangent toujours pour faire en sorte que leur parachute soit doré et fonctionnel, même si tout le monde sait que c’est injuste…
ils sont très connus parce que, pendant la fameuse bataille de Bastogne, on ne pense jamais qu’aux Américains et aux Allemands dans notre province de Luxembourg.
Les SAS, parmi tant d’autres actions d’éclats inconnues, ont miné des routes et ont combattu à Bure.
Pour dégager le passage pour le rouleau compresseur américain, nos SAS auront payé un prix très élevé parce que, souvent, une mitrailleuse sur une jeep a rarement l’avantage contre de gros canons sur des tanks.
Heureusement pour les Américains, ces SAS étaient belges, donc ça compensaient leur matériel léger et leur faible nombre 🙂
Si les Belges parviennent à survivre dans leur propre pays, en dépit des milliers de gouvernements qui font n’importe quoi depuis aussi longtemps, ce ne sont pas des pas des Allemands, même avec de très gros tanks, qui allaient leur faire peur.
Le 5ème SAS belge a soutenu les offensives américaines, anglaises et françaises libres vers Paris en 1944, juste après le débarquement de Normandie.
Les SAS belges ont été la première unité alliée parachutée en France à avoir pénétré en Belgique, même si on leur avait interdit de passer la frontière pour entrer sur le territoire national, avec le SAS français qui courait derrière.
Désobéir est souvent l’apanage des politiciens dans notre pays, et pour leurs propre comfort, comme quand le Premier Ministre sortit sans masque se mélanger à plein de gens pour un souper pendant le couvre-feu lors du dernier COVID.
Il n’a pas encore été poursuivi, ni puni, pour ce délit, alors qu’il s’est fait photographier le nez hors du masque, alors que plusieurs citoyens ont été condamnés pour bien moins que cela.
En 1944, les fils de la Belgique libre le firent pour une bonne raison : la libération de la population 🙂
Ils ont traversé les bois et les champs, à Bure, à Saint-Hubert, et à Libin, où ils ont une plaque sur le mur de l’église.
Cette course effrénée visait à sécuriser l’avance de la 62e division aéroportée américaine, et elle y réussit.
Partout où il y avait quelque chose de dangereux, ce sont les SAS belges qu’on a envoyé.
Nos ministres s’offrent des fauteuils à 18000 €, et des parachutes dorés à 300.000 €, pour n’avoir rien fait de bon et, en cette période de guerre latente, ils se mettent aussi à déforcer notre armée.
Nos soldats vont devoir se débrouiller avec du matériel vieillissant, et le poids de leurs propres années…
Je n’insisterai pas sur le fait que 10 pour cent des hommes du SAS belge venaient de la province de Luxembourg, les autres venaient de la province de Namur.
D’autres encore avaient traversé les océans, rentrés de pays comme le Canada ou les États-Unis, afin de défendre notre mère patrie.
Il est bon qu’on sache ils ont quand même botté pas mal de derrières teutons, même si les Français et les Américains passent leur temps à tirer la couverture à eux.
Les SAS ont aussi combattu en Allemagne, et au Danemark où ils ont capturé de grands dignitaires du dernier Reich, comme l’Amiral Dönitz, et le Ministre des Affaires étrangères von Ribbentrop.
J’en profite pour saluer Monique, Sylvie, et Miche :, Monique étant la fille de l’un de nos SAS belges.
Monique garde encore religieusement le béret et la dague de son papa, et je la remercie pour le travail effectué par son papa afin de nous libérer de l’envahisseur allemand.
L’amarante était un rouge qui tirait doucement sur la pourpre. Le nom “amarante” signifiait “qui ne fane pas”… quel merveilleux symbolisme.
Lorsque vous en parlerez, prenez bien le temps d’épeler “S-A-S”, afin d’éviter que les gens ne comprennent “S-S”, car les “SAS” sont les gentils, et les “SS” étaient les méchants.
Je vous propose d’avoir une pensée pour tous ces braves qui ont permis que notre pays retrouve sa liberté et soit débarrassé de l’occupation allemande, et une visite sur le site de la Brigade Piron si vous désirez plus d’informations sur le 5ème SAS belge.
Je ne peux que vous recommander une visite sur le site brigade-piron.be : les recherches effectuées par l’auteur de ce site sur le travail de nos aïeux belges pendant la Seconde Guerre Mondiale est un chef d’oeuvre d’histoire nationale méconnu.
Retrouvez cette chronique, et les autres, sur la page de Vivacité Luxembourg, sur Infolux, ou sur ma page Facebook, Fabrice D-E B-A-C-K- E-R , ou sur les autres médias sociaux pour plus d‘informations.
Page Facebook de Fabrice : https://www.facebook.com/profile.php?id=100017807142373
Twitter de Fabrice : @Fab_De_Backer
Instagram de Fabrice : fabrice.de_backer
Tik Tok de Fabrice : https://www.tiktok.com/@fabrice_de_backer
Youtube de Fabrice : Luxembourg de Belgique
0 commentaires