Portrait de Jean-Louis Blanchy: un tour du monde en vélo | |
Qui ? Jean-Loup Blanchy de Saint Vincent (Tintigny), ingénieur agronome à la retraite.
Pas pour réaliser un pseudo exploit, j’ai déjà donné et ça ne m’intéresse plus. Pas pour une cause humanitaire non plus, ça m’aurait plu, mais ce ne serait pas vrai. Toutefois aux personnes qui voudraient soutenir le projet (qui n’est pas terminé) je suggère deverser une contribution à l’intention d’une réalisation que je voudrais promouvoir dansun village du Benin où je voudrais repasser à la fin de mon périple. Toutes lesinformations à ce sujet sur ma page Facebook (accessible sans compte) « Le carnet du Jean-Loup », rubrique « à propos, longue description. » Plus égoistement peut-être, une envie de découvrir le monde, en prenant autant quepossible mon temps, le vélo étant un excellent moyen pour ce faire, comme j’ai déjà pu le faire occasionnellement depuis plusieurs années dans l’une ou l’autre région , suivant en cela de nombreux exemples et bénéficiant encore d’une bonne forme physique grâceà une longue pratique de triathlon... |
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Quand ?
Combien de km ? Quand on aime on ne compte pas, donc pas de compteur à bord, 20.000 km de prévus, avec les inévitables modifications d’itinéraire, quoique celui-ci soit au final resté assez fidèle à l’idée de départ, avec surtout les contraintes de visa et d’avion, je pense être resté en deçà de cet ordre de grandeur, soit environ 15.000 km, mais pour moi ce n’est pas important.
L’itinéraire Avion pour Adelaide dans le sud australien, Kangaroo island, Melbourne, Tasmanie, avion pour le sud de la Nouvelle Zélande, remontée jusqu’à Auckland, avion pour Cairns dans le nord australien, petit périple dans le nord australien, Ironman de Cairns, avion pour Bali en Indonésie, Java, bateau pour le nord de Sumatra, avion pour Singapour, Malaisie, Thailande, Myanmar, Laos, Cambodge, Vietnam, Japon, Chine, Inde, Népal, Turquie, Grèce, Italie, Embrunman (abandon début course à pied pour cause de blessure), exposition de Milan et retour via la Suisse et la Lorraine.
Ce que je pense en avoir retiré Sur le plan physique : apparemment une bonne forme à vélo malgré d’inévitables petits soucis, apprentissage de nouvelles pratiques physiques ou de bien-être : tai chi (chen), yoga, méditation, massage thai traditionnel et ayurvédique (kalari). Sur le plan humain : de multiples amis, l’appréciation d’autres cultures (boudhisme, hindouisme, islam, …), d’autres modes de vie beaucoup plus simples que chez nous (le voyage s’est fait « à l’économie »), une plus grand ouverture d’esprit, … Mes meilleurs souvenirs : les paysages de la Nouvelle Zélande, les sourires des habitants du sud-est asiatique, le Myanmar avec mon ami australien Mike rencontré sur la route, la culture japonaise, le ski dans la poudreuse de l’Hokkaidõ (Japon), un trek au Népal avec ma fille, les multiples rencontres, …. Les plus mauvais moments : lorsque ma remorque, puis mon vélo, puis moi-même furent emportés par un torrent dans le nord australien, le tremblement de terre au Népal où j’ai rampé sous les pierres d’un mur qui s’éboulait dans un lodge sur la chaîne de prériple programmé faute de pouvoir obtenir un visa tourisme à l’issue de mon séjour « étudiant » (tai chi), les difficultés pour sortir de l’Inde parce que j’avais négligé de faire mettre un tampon sur mon visa à l’entrée, mais tout cela est bien sûr gommé par tous les souvenirs positifs Le souvenir le plus drôle : la remorque oubliée deux fois sur le bord de la route au début de mon voyage …
Et si c’était à refaire ? Sans hésitation, je recommencerais avec peu de changements sauf ce que j’ai appris : voyager léger, prendre son temps, si avion il doit y avoir (mer, sécurité, visa), réserver directement auprès de la compagnie aérienne afin de pouvoir modifier la date et prévoir le supplément de bagage (vélo) qui à défaut peut être très coûteux. Et maintenant que vais-je faire? Poursuivre sur le continent américain puis africain. Départ prévu début juin 2016 pour l’Alaska ….
Plus d’information Sur la page Facebook : « le carnet du Jean-Loup » accessible sans compte, avec de très nombreuses photos et récits l’Himalaya, le départ de la Chine un mois plutôt que prévu sans avoir pu réaliser le prériple programmé faute de pouvoir obtenir un visa tourisme à l’issue de mon séjour « étudiant » (tai chi), les difficultés pour sortir de l’Inde parce que j’avais négligé de faire mettre un tampon sur mon visa à l’entrée, mais tout cela est bien sûr gommé par tous les souvenirs positifs Le souvenir le plus drôle : la remorque oubliée deux fois sur le bord de la route au début de mon voyage …
Photos Jean Loup Blanchy Interview Geneviève Schyns
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