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Exposition exceptionnelle à Virton

Mai 25, 2015 | exposition à voir, Virton | 0 commentaires

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Exposition de Christophe Avella Bagur à la Galerie du Comble à Virton

« Face to Face ».  Rencontre avec l’artiste contemporain Christophe Avella Bagur.Retour des États-Unis où plusieurs de ses œuvres viennent d’être exposées, à Détroit (MONA) puis à New York (Flux Harlem Art Fair), le peintre français Christophe Avella Bagur sera à la Galerie du Comble à Virton (Belgique) les vendredi 19 et samedi 20 juin.  Il s’agit pour la jeune galerie d’un événement exceptionnel.  Aux cimaises auront été accrochées une dizaine de toiles illustrant l’évolution et l’état actuel des recherches picturales de l’artiste.  Le moment fort de cette brève manifestation sera la cosibition du vendredi à 18 h 30, à laquelle chacun sera le bienvenu.  Intitulée « Face to Face », en écho au titre générique des séries créées par l’artiste depuis 2005 (Face Floating Soul), cette séance informelle et conviviale permettra de découvrir le parcours sans faute d’un artiste de stature internationale.Diplômé de l’Université Panthéon-Sorbonne en 1990, Christophe Avella Bagur obtient son DEA d’Arts plastiques en 1992 et entre immédiatement en galerie à Paris. Sélectionné l’année suivante pour le Salon d’art contemporain de Montrouge, sa candidature est ensuite retenue pour plusieurs manifestations institutionnelles françaises de haut niveau.  Dès 1996, deux articles critiques sont consacrés à son travail dont un signé par le Pr Philippe Dagen, qui, en 2002, rédigera une approche synthétique sur sa production de la période 1990-2002.  L’originalité absolue et la consistance intellectuelle du travail du peintre ont incité la galerie qui le représente depuis ses débuts, la Galerie Richard (Paris/New York), à faire le choix, ou plutôt à prendre le risque de l’exposer en priorité sur la scène internationale, lors d’événements de haute tenue. Le pari a réussi. Les œuvres de Christophe Avella Bagur ont séduit les amateurs et convaincu les collectionneurs dans tous les pays où elles ont été montrées jusqu’à présent : l’Allemagne, les USA, les Pays-Bas, le Japon, l’Angleterre, les Philippines, la Chine et la Macédoine.  C’est d’ailleurs un collectionneur japonais qui a, à ce jour, rédigé l’étude la plus détaillée sur « La Fabrique des êtres interchangeables », c’est-à-dire les séries d’œuvres « Face FS » (texte disponible sur Internet).  Quant au marché américain, il accueille et traite aujourd’hui l’artiste français comme un des siens.  Pour preuve, l’invitation à participer à la Flux Harlem Art Fair à laquelle ne furent conviés que de très rares étrangers.

 

 

Christophe Avella Bagur est donc un artiste confirmé sur le marché international de l’art.  Pourtant, paradoxalement, il reste très peu connu du grand public, malgré les articles qui lui ont été consacrés, malgré la couverture que lui a dédiée le magazine AZART en août 2010.  S’il était une créature du système, l’artiste n’en aurait cure, mais tel n’est pas le cas.  Le peintre ne cherche pas à éviter le grand public, avec lequel il n’a de cesse d’échanger sur le sens de sa démarche artistique. Les réseaux sociaux, Facebook ou LinkedIn, lui en offre la possibilité mais le canal virtuel est impersonnel, unilatéral souvent.  Quoi de mieux que de rencontrer les gens dans le monde réel, face à face ?  La Galerie du Comble lui en a offert l’opportunité ; il l’a saisie, avec l’affabilité qui est la sienne. Ce n’est certainement pas innocemment, ou arbitrairement, que les travaux du peintre se sont très tôt orientés vers la figure humaine, vers la face de l’homme.  La figure est apparence, la personne est masque.  Le peintre, dont le moteur est d’abord mental, veut aller au-delà, atteindre l’individu vrai.  Tout le travail que réalise Christophe Avella Bagur depuis dix ans exprime cette quête de l’essence de l’Humanité.  Des âmes flottantes cherchent, sans jamais y parvenir, à s’imprimer sur des êtres interchangeables, livides ou exsangues.  A l’occasion d’une exposition en 2012 à New York, le critique d’art américain Russ Crest a parfaitement résumé la demarche :  « Christophe Avella-Bagur gives us an uncompromisingly contemporary kind of painting, which while remaining firmly figurative, presents a fresh look at the complex nature of human identity as depicted by the virtual world » (beautifuldecay.com, 5 juin 2012).  Dans ce que nous percevons, dans ce qui nous est donné à voir de l’humanité aujourd’hui, au XXIème siècle, quelle est la part du réel et quelle est celle du virtuel, de l’imposture ? Pour s’adresser au spectateur, Christophe Avella Bagur a choisi la voie la plus ardue, celle d’une peinture savante, élaborée à la manière des plus grands maîtres, celle d’un art qui puise directement aux sources historiques de la création des images occidentales.  Pénétrer dans son atelier, c’est entrer de plain-pied dans l’univers des Vinci, Tintoret, Poussin, Vélasquez, etc.   Avella Bagur pratique le dessin, qui par ailleurs lui est indispensable.  Celui-ci est matériel, à l’ancienne, puis virtuel, par l’outil informatique.  Il n’empêche que la couleur est le domaine de l’artiste.  Adepte de l’huile, il maîtrise à un point sublime la création des coloris.  C’est par leur utilisation judicieuse, leur usage nuancé, juste et subtil que le peintre contemporain entre en discussion avec les maîtres anciens.  La citation est absente du travail, même si certaines œuvres entrent délibérément en résonance avec des chefs d’œuvre anciens.  La suggestion par les couleurs et l’évocation au moyen de quelques indices suffisent à plonger le regardeur dans un environnement qui lui paraît familier et qui pourtant est entièrement nouveau. L’inspiration quant à elle s’alimente aux innombrables lectures du peintre.  Christophe Avella Bagur est un lecteur boulimique d’ouvrages et études de sciences humaines.  Elles alimentent sa réflexion sur la condition humaine, et plus précisément sur la part d’inhumanité de l’humain, voire sa part de bestialité.  A ce stade de l’élaboration de l’œuvre de Christophe Avella Bagur – qui n’en est qu’à ses prémices – cette préoccupation se concrétise surtout avec force dans les œuvres issues d’autres disciplines que pratique aussi l’artiste : la sculpture, l’installation et la performance.  Il reste que dès 2012, le japonais Sugawara Gen, relevait, à l’examen du travail de peinture d’Avella Bagur que « ses œuvres créent le double visuel de nos choix de civilisation contemporaine. » 

L’artiste sera présent à la galerie vendredi 19 juin de 18 h 30 à 21 h et samedi 20 juin de 15 à 18 h.  Entrée libre.      

 Galerie du Comble

Galerie du Comble

4 place Georges-Lorand, 6760 Virton, Belgique

tél. : +32 (0)63 57 81 89

mobile : +32 (0) 471 56 20 48

http://www.fac-contemporary-art.com/index.html

La galerie se situe sur la place du kiosque de Virton (ancienne SOCOLAIT). Entrée par la cour « Euroviande ».

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