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Infos sur la ligne 162 Bruxelles – Luxembourg

Déc 4, 2018 | Province de Luxembourg | 0 commentaires

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Mobilité transfrontalière : Bruxelles-Luxembourg en 2h05 ? Clairement pas pour tout de suite….

Un peu plus d’un mois après sa première question parlementaire au Ministre de la Mobilité, la Députée Anne-Catherine Goffinet a, cette fois, interpellé le Ministre au sujet de la mobilité transfrontalière sur la ligne 162. Elle espérait obtenir des réponses claires et précises ! Des réponses, elle en a eues mais la déception reste grande ! En effet, rejointe par le Député Piedboeuf dans sa question, elle déplore que le MR ait ensuite déposé une motion d’ordre pure et simple balayant ainsi ses recommandations. Elle aurait aimé au moins être soutenue par son collègue luxembourgeois !

C’est regrettable car la motion déposée par Anne-Catherine Goffinet est constructive et a pour unique objectif de trouver des solutions rapides et efficaces aux problèmes rencontrés actuellement. Et les problèmes sont là et bien là ! Si les problèmes rencontrés de septembre à la mi-octobre ont été résolus, il apparait que de « nouveaux » soucis ont fait surface depuis le 12/11 entrainant détérioration de la ponctualité et avaries. Il est malheureux que les maladies de jeunesse/vieillesse ( ?) soient toujours d’actualité.

En ce qui concerne le projet tant attendu du Park and Ride à Viville, il faudra vraisemblablement attendre la mi 2020 car c’est seulement à partir de ce moment qu’ « une desserte horaire sera prévue éventuellement en direct vers Luxembourg en coopération avec les CFL, pour autant que du matériel compatible soit disponible ». Toujours beaucoup d’incertitudes… Pour Anne-Catherine Goffinet, il est nécessaire de mettre rapidement tout le monde autour de la table pour essayer de trouver une solution à court terme parce qu’il est inimaginable de devoir encore attendre autant de temps.

En ce qui concerne l’homologation, des solutions doivent impérativement être trouvées pour avoir une homologation simultanée entre la Belgique et le Grand-Duché car les délais restent longs… trop longs !

Le Ministre Bellot a évoqué que le matériel pouvant être utilisé sur la ligne à destination de Luxembourg est affecté aux lignes Anvers-Lille et Namur-Lille. Pour la Députée Goffinet, une partie de ce matériel doit être réallouée à cette liaison essentielle avec Luxembourg. Cela contribuerait à répartir les inconvénients.

Concernant les informations relatives aux gains de temps de parcours, le ministre a annoncé que « le but est qu’un train direct Bruxelles-Luxembourg – qui, dans les conditions actuelles, parcourrait ce trajet en 2 h 55 – puisse effectuer ce parcours en 2 h 05. » C’est une belle perspective attendue depuis des années par les usagers de cette ligne…. Mais quand cela sera-t-il effectif ? Et y aura-t-il encore des voyageurs sur les quais ? Pour Anne-Catherine Goffinet, il est impératif de donner une perspective d’amélioration avant 2023.Il faut gagner des années.

La Députée se réjouit toutefois de l’engagement du Ministre d’organiser une réunion à Libramont ou à Arlon avec les représentants d’Infrabel et de la SNCB ainsi que les bourgmestres, les élus et les représentants des navetteurs afin de présenter la situation, l’évolution en matière d’homologation du matériel roulant, l’impact sur les horaires et les travaux ainsi que la planification des améliorations sur la ligne Bruxelles-Luxembourg.

Le Ministre Bellot dit secouer la SNCB… Anne-Catherine Goffinet lui demande de secouer encore et plus !

Commission Infrastructure

Mercredi 28 novembre 2018

ligne 162 Luxembourg

 

 

    

Interpellation et questions jointes de

– Mme Anne-Catherine Goffinet au ministre de la Mobilité, chargé de Belgocontrol et de la Société Nationale des Chemins de fer Belges, sur « le temps de parcours des trains entre Bruxelles et Luxembourg » (n° 27612)

– Mme Anne-Catherine Goffinet au ministre de la Mobilité, chargée de Belgocontrol et de la Société nationale des chemins de fer belges sur « la résolution des graves problèmes ferroviaires sur la ligne 162 à destination du Luxembourg » (n° 288)

– Mme Anne-Catherine Goffinet au ministre de la Mobilité, chargé de Belgocontrol et de la Société Nationale des Chemins de fer Belges, sur « la réunion du 21 novembre dernier avec le ministre luxembourgeois F. Bausch » (n° 27792)

– M. Benoît Piedboeuf au ministre de la Mobilité, chargé de Belgocontrol et de la Société Nationale des Chemins de fer Belges, sur « la création effective d’un Park & Ride à Arlon » (n° 27810)

10.01  Anne-Catherine Goffinet (cdH): Monsieur le président, j’ai deux questions et une interpellation à soumettre. Si vous le permettez, je traiterai d’abord ma question relative au temps de parcours. Ensuite, je regrouperai ma question relative à votre réunion avec le ministre luxembourgeois et mon interpellation.

En mars 2007, la SNCB inaugurait le début des travaux de modernisation des infrastructures ferroviaires sur les lignes 161 et 162 reliant Bruxelles à Luxembourg. L’objectif initial de ce vaste projet de modernisation était de relever la vitesse de référence à 160 km/h sur les tronçons suffisamment longs pour permettre l’accélération et la décélération et permettre ainsi un gain de temps estimé entre 11 et 20 minutes, en fonction du type de train utilisé.

Ces travaux durent et perdurent. Ils étaient censés se terminer fin 2019. Durant près de 12 années, les voyageurs ont vu leur temps de parcours être constamment allongé pour cause de travaux. Ils désespèrent d’en voir la fin et attendent de pouvoir gagner sur leur trajet ces quelques minutes qui leurs sont promises depuis si longtemps. À l’heure où je vous parle cette question, le temps de parcours prévu pour rejoindre Bruxelles-Midi à Luxembourg est de 3 heures et 17 minutes!

En réponse à une de mes questions parlementaires, vous avez annoncé que le gain de temps de parcours de maximum 20 minutes sur le trajet Bruxelles-Luxembourg pourra être atteint dès la fin de l’ensemble des travaux de modernisation de l’axe 3 (161-162) Ottignies-frontière luxembourgeoise, ainsi que du basculement aux 25 000 volts de l’alimentation de la ligne 162.

Monsieur le ministre, la fin de ces travaux de modernisation est-elle toujours prévue pour fin 2019? Si non, pour quelles raisons? Selon la presse d’hier, il semblerait bien qu’il y ait encore des soucis jusqu’en 2020!

Pouvez-vous m’informer quelle sera la vitesse commerciale Bruxelles-Luxembourg à moyen terme:

– lorsque les travaux dans la province du Luxembourg seront terminés;

– lorsque les M7 et AM 08 seront mises en service;

– lorsque les travaux du RER seront finis?

Y a-t-il des perspectives de réductions supplémentaires du temps de parcours à long terme? Si oui, lesquelles et quel temps de parcours pourraient-elles délivrer?

J’enchaîne avec mon interpellation. Se rendre ou revenir du Grand-Duché de Luxembourg est devenu un véritable enfer depuis septembre 2018. D’une part, les embouteillages sont devenus le lot quotidien des automobilistes du fait du chantier de réhabilitation de l’E411 entre Arlon et Sterpenich, même si ces travaux sont nécessaires et bienvenus pour améliorer la circulation de et vers le Grand-Duché de Luxembourg à terme. D’autre part, la circulation de trains en province de Luxembourg est chaotique depuis plusieurs mois. La situation sur la ligne a même été catastrophique jusque mi-octobre, le trafic ayant été interrompu à de nombreuses reprises et des trains supprimés, même le week-end. En dépit d’améliorations légères, la situation reste grave et risque d’empirer.

Au mois d’octobre, lors d’une réponse à une de mes questions, vous avez déclaré qu’à partir de la généralisation de l’ETC sur le réseau luxembourgeois en décembre 2018 et sur toute l’année 2019, une seule rame M6 assurerait la liaison directe Bruxelles-Luxembourg, tous les autres départs devant donner lieu à une correspondance à Arlon pour passer de la M6 et de la M96 de la SMB aux Dosto des CFL conduites par du personnel de la SNCB. De la fin 2019 jusqu’en 2022 au plus tôt, la situation sur la ligne devrait être similaire à la situation d’octobre 2018.

Il n’y aurait pas suffisamment de locomotives T13 pour assurer un service complet. Le voyage en train de et vers Luxembourg restera donc une tare pour encore trois ans au moins. Il est donc nécessaire d’améliorer et d’augmenter l’offre de trains pour compenser les problèmes routiers et capter la demande de mobilité ferroviaire latente et rétablir un service complet sans attendre 2022 et la mise en service des M7.

Différents travaux sur les axes routiers en direction de Luxembourg devront s’enchaîner. Le ministre wallon des Travaux publics a annoncé vous avoir écrit pour solliciter de la SNCB la mise en place de trains supplémentaires durant la durée du chantier.

Répondre à cette demande allègera le trafic routier et représente une occasion unique de favoriser le transfert modal de la voiture vers le train. L’offre de trains est en effet particulièrement susceptible d’attirer des automobilistes pendant les travaux.

Vous me disiez, fin octobre, qu’actuellement la fréquence et le taux d’occupation des trains entre Arlon et Luxembourg ne justifiaient pas la mise en service de trains supplémentaires, l’offre de la SNCB entre Arlon et Luxembourg étant déjà importante, surtout aux heures de pointe. La SNCB précise d’ailleurs que le cadre des travaux de modernisation de la ligne 162 et de la gare d’Arlon n’envisageait pas d’augmenter l’offre entre les deux villes à court terme. Or, le postulat de la SNCB de fréquence et de taux d’occupation suffisants contraste fort avec la situation vécue par les navetteurs qui expliquent souvent se retrouver dans des trains bondés à destination du Luxembourg.

Par ailleurs, apparemment, tout ce manque de demandes est dû à la difficulté d’accéder à la gare d’Arlon en voiture et de s’y garer. Une demande latente existe néanmoins dans le chef de tous les automobilistes coincés dans les files de l’E411 et de l’E25. Il faut donc ouvrir le P+R de Viville-Stockem au plus vite pour répondre à cette demande latente.

En juillet 2016, vous confirmiez l’ouverture d’une aire de stationnement gratuite pour les navetteurs sur le site des anciens ateliers SNCB à Stockem pour la fin 2017. L’aménagement des places de stationnement devait s’effectuer selon un phasage. Dans un premier temps, à brève échéance, on aurait pu exploiter l’infrastructure existante. Environ 200 places de stationnement pouvaient être mises à disposition dès décembre 2017. Les aménagements de l’infrastructure à réaliser étaient mineurs car les espaces de parking actuels de l’atelier devaient être utilisés pour accueillir au départ 200 à 300 places de parking. En ce qui concerne les infrastructures routières, aucun aménagement des accès liés au nouveau parking n’était nécessaire. De plus, les quais actuels étant récents et ayant servi depuis plusieurs années ne devaient pas être modifiés.

Dans un second temps, après analyse, on aurait envisagé un aménagement d’une plus grande capacité. Le calendrier des travaux devait donc être fixé à la fin 2017 en fonction des moyens budgétaires. La SNCB aurait eu besoin d’une infrastructure supplémentaire (signalisation et caténaires) pour assurer une offre à Viville-Stockem. Infrabel étudiait le coût de cette infrastructure et sa pérennisation dans le cadre du basculement sous les 25 kV en 2019.

La promesse du projet pilote avec une tarification plus avantageuse et d’un P+R gratuit pour les navetteurs opérationnel pour le changement des horaires en 2017 n’a de toute évidence pas été réalisée. Elle peut et doit néanmoins l’être, selon moi, au plus vite; je vous le suggérais d’ailleurs le 24 octobre dernier. Vous m’aviez répondu: « Cette solution, P+R de Viville, n’a de sens que si les entreprises ferroviaires ont la capacité technique de mettre en oeuvre une offre suffisante. » Il est donc impératif de mettre en service du matériel roulant adapté supplémentaire sur la ligne du Luxembourg. La SNCB a justement du matériel adapté aux nouvelles conditions transfrontalières avec le Grand-Duché de Luxembourg.

Il devrait donc y avoir suffisamment de trains bi-tension 3 kV et 25 kV munis de l’ETCS pour assurer la liaison jusqu’au Luxembourg. Si certaines rames ne sont pas homologuées au Luxembourg, l’homologation dure normalement trois mois après le dépôt du dossier. Il est donc possible de réadapter du matériel roulant à d’autres lignes sur cette ligne Arlon-Luxembourg, quitte à répartir de manière équitable les rames bi-tension sur les différentes lignes internationales qui en ont besoin, et ainsi de partager sur l’ensemble des lignes l’inconvénient causé par le changement de tension et la généralisation de l’ETC au Luxembourg. C’est une question de volonté.

Par ailleurs, il serait possible d’ouvrir le P+R de Viville en prolongeant le parcours des trains CFL d’Arlon à Viville sans changement de capacité technique. Monsieur le ministre, quelle est la situation actuelle sur la ligne du Luxembourg? Les problèmes techniques qui ont mené à tant de retards et à tant de suppressions de trains jusqu’à la mi-octobre sont-ils maintenant résolus? Confirmez-vous qu’il est possible, dans un délai raisonnable, de procéder à une homologation au Grand-Duché de Luxembourg et de ré-allouer du matériel roulant adapté à cette ligne? Êtes-vous prêt à demander la mise en service de davantage de matériel roulant adapté à cette ligne? Confirmez-vous qu’il est possible d’ouvrir le P+R Stockem-Viville dans le délai nécessaire à l’installation de signalisations adéquates et d’y proposer une offre de trains adaptée? Ceci pourrait être fait en prolongeant le parcours des trains CFL d’Arlon à Viville.

Êtes-vous prêt à demander l’ouverture anticipée du P+R de Viville et la mise en place de l’offre correspondante de la SNCB? Estimez-vous que le chaos qui a régné de septembre à octobre, et la réduction du service jusqu’en 2022, soit un cas spécial, ou le symptôme d’un manque de gestion de projets et de gestion de crise de la part de la SNCB?

Vous m’aviez informée en octobre qu’une réunion devait avoir lieu avec le Grand-Duché de Luxembourg le 21 novembre. Je voudrais savoir ce qu’il en est. Avez-vous pu aborder, lors de cette réunion, la question du choix du Luxembourg d’avancer de plus de 18 mois l’équipement ETCS sur son réseau? Quelles sont les conséquences concrètes? Quel est l’agenda prévu? Je vous remercie d’avance pour vos réponses.

10.02  Benoît Piedboeuf (MR): Monsieur le président, je remercie ma collègue d’avoir rappelé tous les éléments sur lesquels nous travaillons depuis des mois avec le ministre. J’ai une question sur un de ces points en particulier: le Park & Ride.

Monsieur le ministre, dans votre réponse à ma collègue Mme Goffinet concernant le Park & Ride, vous dites que « cette solution n’a de sens que si les entreprises ferroviaires ont les capacités techniques (25kV et ETCS) de mettre en oeuvre une offre satisfaisante ». L’expression « les entreprises ferroviaires » désigne la seule SNCB, puisque la CFL est passée en 25 kV et souhaite anticiper l’installation de l’ETCS en 2019. C’était initialement prévu pour 2021, mais suite à l’accident de Bettembourg, le Grand-Duché souhaite anticiper cette installation.

Vous nous avez assurés que, selon les informations dont vous disposiez, les démarches sont entreprises pour la mise aux normes du matériel SNCB, comme évoqué par ma collègue. Il se pourrait alors que CFL et SNCB aient les capacités techniques d’assurer effectivement le transport assez vite.

Monsieur le ministre, ne pensez-vous pas qu’il y a un manque d’anticipation de la part de la SNCB, qui pourrait dès maintenant préparer le chantier du Park & Ride, pour qu’il soit prêt quand les deux firmes ferroviaires le seront pour réaliser le trafic? Avez-vous le pouvoir d’enjoindre la SNCB de faire avancer ce dossier, en coopération étroite avec le Grand-Duché de Luxembourg?

Votre prédécesseur avait confié une mission à l’intercommunale ldelux dans le cadre de la préparation du Park & Ride d’Arlon. Je pense que ce travail a été fait et que les résultats ont été communiqués, mais je ne sais pas si l’intercommunale devait assurer un suivi.

Enfin, une suggestion complète ma question. Quand je vois tout ce débat, avec Infrabel, la SNCB, le problème de l’augmentation de la capacité électrique, l’installation de l’ETCS, les relations avec le Grand-Duché de Luxembourg, je me demande, monsieur le ministre, dans quelle mesure il ne faudrait pas essayer d’organiser ce que la SNCB, à l’époque, appelait un roadshow, avec tous les acteurs concernés en province de Luxembourg, y compris les pouvoirs publics et les communes. Cela permettrait au moins une communication convenable à l’intention non seulement des pouvoirs publics, mais aussi de tous les navetteurs. Cela part dans tous les sens, tout le monde intervient, les réseaux sociaux en font un amalgame et un bazar de tous les diables! Je pense qu’il faudrait une communication d’ensemble, en y associant peut-être les CFL si nécessaire.

10.03  François Bellot, ministre: Chers collègues, la situation sur la 162 de début septembre à mi-octobre a en effet été très compliquée, avec une mauvaise ponctualité – inadmissible à mes yeux – et un nombre important de trains supprimés. Cette situation s’est nettement améliorée mi-octobre grâce aux actions mises en œuvre par la SNCB et Infrabel, que j’ai un peu secoués.

Selon les informations collectées par Infrabel, il y a eu 353 annulations de trains circulant entre la Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg pour les périodes comprises entre le 1er septembre et le 22 novembre inclus. Il convient de faire la distinction entre la chute de ponctualité due aux travaux sur les lignes 161 et 162 et les problèmes liés au matériel roulant.

Depuis juin 2018, des travaux sont en cours avec une voie unique entre Habay et Lavaux. Ces travaux ont généré beaucoup de retards en raison d’un ralentissement trop important non repris dans les horaires théoriques qui avaient été calculés. L’avis de ralentissement a entre-temps été levé et les horaires ont été adaptés à la mi-octobre.

Depuis début septembre, du matériel compatible 25 000 volts – des locomotives V13 et des voitures internationales anciennes – a été introduit sur la relation IC Bruxelles-Luxembourg. Ces rames ont connu de nombreux incidents, sources de pertes de ponctualité et de trains supprimés. Ces incidents ont eu lieu sur des trains belges. Les problèmes techniques sur les rames composées de locomotives T13 belges et de voitures internationales anciennes ont été maîtrisés début octobre, ce qui s’est traduit par une nette diminution des suppressions de trains pour cause d’avaries de matériel.

Les avaries à ces rames composées de T13 et de voitures internationales en septembre ont eu pour origine essentiellement trois causes. Premièrement, un problème technique intermittent au niveau de la communication entre la voiture pilote et la locomotive. Ce problème est à présent résolu. Deuxièmement, des problèmes de mise à disposition des rames au centre de maintenance suite aux travaux organisés la nuit sur la ligne 162. Un suivi particulier de ces rames est prévu pour faire face aux problèmes touchant les portes et les convertisseurs. À cause du travail de nuit, le matériel en panne ne disposait pas du sillon pour se rendre à l’atelier pour se faire réparer. Le problème constaté le soir n’était donc pas résolu pour le lendemain matin. Troisièmement, des manipulations fautives des conducteurs, qui ont été formés mais ne disposaient pas de suffisamment de pratique sur ce matériel. Les instructions nécessaires ont été clarifiées, combinées à un coaching sur le terrain. Cela concernait tant les T13, qui tractaient des anciennes voitures internationales, que les machines Dosto luxembourgeoises, dont disposent les conducteurs belges.

La semaine du 5 au 11 novembre, la ponctualité sur la ligne 162 s’est élevée à un niveau acceptable de 89,5 %. Nous souhaiterions qu’il soit maintenu tel quel. En effet, si ma mémoire est bonne, le taux était descendu naguère à 60 %.

En revanche, la SNCB signale qu’elle constate à nouveau, depuis le 12 novembre, une détérioration de la ponctualité ainsi qu’une augmentation des avaries, auxquelles elle tente de remédier dans les plus brefs délais. Des trains se sont ainsi retrouvés en rade à cause de feuilles tombées sur les voies.

Ensuite, la SNCB m’indique qu’elle prévoit l’homologation du matériel à destination du Luxembourg. Il s’agit tout d’abord des Desiro, mis en service pour la fin 2019 sur les relations L. Toutefois, ce matériel n’est pas adapté aux longues liaisons IC. Je sais qu’aujourd’hui, un IC est tombé en panne et qu’il a fallu le remplacer en urgence par un Desiro. On m’a communiqué des photos qui montraient que beaucoup de personnes étaient restées debout. Pour le reste, les locomotives T13 équipées de l’ETCS seront aussi en ordre pour la fin 2019. Les locomotives T18 le seront dans le courant de l’année 2020. Quant aux futures M7, elles le seront pour 2021-2022. Les AM96 polycourant ne sont pas disponibles en quantité suffisante, car elles assurent les liaisons Anvers-Lille et Namur-Lille.

Le matériel circulant actuellement sur la ligne – à savoir les locomotives de type 13, les voitures internationales ainsi que les Dosto luxembourgeoises – est adapté aux caractéristiques techniques de la ligne, d’une part, et à la nécessité de maintenir une desserte Bruxelles-Luxembourg, de l’autre.

Les informations relatives aux gains de temps de parcours et à l’augmentation de la vitesse par tronçon vous seront communiquées au moyen de l’annexe dont je dispose. Le but est qu’un train direct Bruxelles-Luxembourg – qui, dans les conditions actuelles, parcourrait ce trajet en 2 h 55 – puisse effectuer ce parcours en 2 h 05.

En ce qui concerne l’offre de parking à Arlon, il faut savoir que la SNCB l’a augmentée fortement sur le site de la gare de la Ville, en aménageant 165 places pour une capacité totale de 765 emplacements.

En novembre, un accord avec la province, la Ville et la SNCB a permis d’offrir 156 emplacements supplémentaires à quelques minutes à pied de la gare pour la durée des travaux de l’E411, ce qui a permis d’accueillir plus de navetteurs.

Concernant une desserte directe entre Viville et Luxembourg, ni la SNCB, ni les CFL ne disposent actuellement du matériel disponible pour assurer de telles relations. Par ailleurs, l’infrastructure à Viville ne permet pas d’y organiser un terminus. Pour ce faire, l’aménagement d’une voie accessoire à Stockem serait nécessaire.

Quant à l’offre à Viville, elle ne pourra pas être étoffée tant que le chantier d’Infrabel assorti d’un service à voie unique entre Lavaux et Habay est d’application, à savoir jusqu’à la mi-2020 selon les plannings actuels. À partir de ce moment, une desserte horaire sera prévue éventuellement en direct vers Luxembourg en coopération avec les CFL, pour autant que du matériel compatible soit disponible.

Pour ce qui est de la mise en œuvre du Park & Ride de Viville, j’ai renouvelé ma demande auprès de la SNCB et d’Infrabel d’établir une fiche commune dans le cadre des discussions avec la Région wallonne sur le financement des projets prioritaires sur le territoire de la Région wallonne et d’un éventuel cofinancement par celle-ci.

Lors de la réunion qui s’est tenue à Luxembourg le 21 novembre 2018, voici quelques jours, entre la SNCB, les CFL, les représentants du ministre Bausch et mon cabinet, il a été décidé que les CFL et la SNCB construiraient un scénario quant à l’organisation d’une offre satisfaisante via Viville à partir de mi-2020 et non plus fin 2021, comme annoncé initialement.

Quant à la décision prise par le Grand-Duché de Luxembourg d’avancer de plus de dix-huit mois l’équipement de son réseau en ETCS, je souligne que j’aborde la question à chaque fois que j’ai l’occasion de rencontrer les instances grand-ducales. Ce sera encore le cas en marge du Conseil des ministres des Transports qui a lieu lundi prochain. Il faut savoir que, voici plusieurs mois, nous avons écrit un courrier au Grand-Duché de Luxembourg, à l’autorité de sécurité ainsi qu’aux CFL et au ministre. Il s’agit d’une demande de dérogation pour pouvoir continuer à utiliser le Memor, le nombre de mois nécessaires à la mise en œuvre et la réception des homologations du matériel en ETCS, sachant que le parlement du Grand-Duché de Luxembourg, à la suite de l’accident de Bettembourg, a décidé d’anticiper de dix-huit mois l’installation de l’ETCS, ne tenant pas compte des impératifs des compagnies ferroviaires étrangères qui doivent ainsi anticiper de dix-huit mois l’homologation de leur matériel.

Ces compagnies belge, française et allemande sont confrontées à des délais extrêmement longs de fourniture des services par les entreprises contractantes Siemens, Bombardier ou Alstom.

Ces délais sont très difficiles et nous mettons tout en œuvre pour les réduire au maximum. Nous ne désespérons pas de réduire fortement la demande de dérogation à quelques mois seulement.

Monsieur Piedboeuf, l’intercommunale avait fait une étude de réaffectation du site des anciens ateliers. La SNCB a l’intention de vendre les bâtiments, mais pas les espaces prévus pour le stationnement. Quant à l’organisation d’une réunion, il s’agit d’une bonne suggestion. Je vais demander qu’on l’organise à Libramont ou à Arlon avec les représentants d’Infrabel et de la SNCB ainsi que les bourgmestres, les élus et les représentants des navetteurs.

Madame Goffinet, vous m’avez interrogé sur les trains. Effectivement, deux trains vont être arrêtés à Libramont à partir du plan de transport du 8 ou 9 décembre prochain, afin d’élargir les plages de travail de nuit. Nous devons communiquer de manière efficace sur ce point, car cela aura un impact sur quelques dizaines de voyageurs. Mais il faut aussi expliquer que, sinon, nous devrions allonger la durée d’exécution des travaux.

J’ai réservé des montants importants pour enfin terminer les travaux sur l’axe 3, finir le RER et d’autres dossiers en cours. Les investissements renforcés d’aujourd’hui servent à créer un rail performant pour demain. Je suis toutefois conscient des inconvénients. Quand nous faisons des travaux sur l’autoroute pour créer une bande de covoiturage entre Arlon et Luxembourg, les automobilistes en subissent les conséquences. Malheureusement, les travaux sur le rail et sur l’autoroute sont concomitants. Mais c’est pour un mieux demain.

Je me mets à la place des navetteurs et des voyageurs qui sont confrontés à des retards sur les réseaux routier et ferroviaire. Nous devons éviter d’exécuter des travaux qui perturbent trop le trafic intérieur et international en journée, ce qui concerne la plus grande partie des navetteurs. Pour y arriver, nous imposons à Infrabel de travailler de nuit, ce qui a pour conséquence une augmentation des coûts. Ces travaux de nuit sont un moindre mal, mais c’est malgré tout un inconvénient pour certaines personnes.

Monsieur Piedboeuf, je vais, à la fois, trouver l’endroit et donner instructions à la SNCB et à Infrabel de s’accorder pour concrétiser cette réunion (sans promettre que cela se passera encore avant fin décembre) où seront présentés la situation, l’évolution en matière d’homologation du matériel roulant, l’impact sur les horaires et les travaux ainsi que la planification des améliorations sur la ligne Bruxelles-Luxembourg. Il me semble qu’il faut jouer la transparence et éviter que les navetteurs soient pris en otages et ce, sans information.

Des décisions ont été prises notamment pour les gares de Arlon, Marbehan et Libramont en termes d’affichage en temps réel des données diffusées sur les applications, car tout le monde n’en dispose pas. La transparence doit être faite. En attendant, nous prenons les mesures que nous pouvons.

J’ai encore signalé un incident hier – un certain nombre d’habitants de ma région comme de la vôtre me signalent des incidents – à la direction générale de la SNCB qui me demande de lui envoyer des informations. La SNCB prend des mesures. Pendant que nous discutions, j’ai regardé, aujourd’hui, s’il y avait des retards ou des problèmes. Un seul train ce matin a accusé 11 minutes de retard. Tous les autres trains ont accusé une ou deux minutes de retard ou étaient même à l’heure. Ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera peut-être pas demain. C’est là que réside l’inconfort et c’est cela que nous devons tenter de vérifier en rendant la qualité du matériel et la ligne plus robustes.

Je ne doute pas que les deux entreprises y travaillent, mais ce n’est pas toujours simple. On reste face à des inconnues techniques qu’il faut pouvoir éloigner le plus possible. lI faut aussi savoir que l’atelier d’Arlon a été mobilisé autour de l’entretien de ces fameuses machines internationales jusque-là garées à Ostende où les techniciens et l’expertise technique se trouvaient. En se parlant et en se formant, ils ont trouvé des solutions convenables.

10.04  Anne-Catherine Goffinet (cdH): Monsieur le ministre, je vous remercie pour les informations que vous nous avez transmises. Je suis d’ailleurs contente que les Luxembourgeois ne font plus qu’un!

10.05  François Bellot, ministre: Ils ne font qu’un depuis toujours. J’en sais quelque chose!

10.06  Anne-Catherine Goffinet (cdH): Dans votre déclaration de politique générale, vous souleviez l’importance de la liaison directe entre Liège et Maastricht, d’une part, et Anvers et Roosendaal, d’autre part. Je pense que la connexion avec le Luxembourg ne l’est pas moins!

Vous avez relevé tous les soucis expérimentés par les différents voyageurs en septembre et octobre derniers. Je ne peux que m’attrister que l’on soit à nouveau confronté à des problèmes de jeunesse, ou de vieillesse, du matériel – je ne sais pas trop puisque le problème perdure.

L’information en gare fait encore défaut, comme j’ai pu le constater à mes dépens la semaine dernière. Et en ce qui concerne l’homologation, il faudrait vraiment essayer de trouver des solutions pour avoir une homologation simultanée entre la Belgique et le Grand-Duché. La Commission européenne s’est d’ailleurs emparée du problème et cherche à le résoudre. Des réunions ont été programmées à ce sujet dans le courant de décembre, selon les informations dont je dispose, du moins pour les M7.

Vous évoquez que le matériel pouvant être utilisé sur la ligne à destination de Luxembourg est affecté aux lignes Anvers-Lille et Namur-Lille, mais une partie de ce matériel ne pourrait-elle pas être réallouée à cette liaison essentielle avec Luxembourg? Cela contribuerait à répartir les inconvénients.

Je reste persuadée qu’il faudrait rouvrir Stockem au plus vite. Je sais que de nouveaux parkings sont déjà installés pour répondre à la demande des voyageurs, mais ils se trouvent en plein centre-ville alors que l’autoroute est bloquée et Viville éviterait aux usagers de devoir traverser la ville aux heures de pointe pour pouvoir prendre le train.

Je peine à comprendre pourquoi un Dosto qui démarre à Arlon ne pourrait pas commencer à Viville-Stockem. J’entends bien qu’il faudrait recréer une voie de desserte, mais il en existe pourtant plusieurs à ma connaissance.

Certaines ne sont pas électrifiées mais au moins une aurait pu servir, mais on l’a désélectrifiée. Il va falloir la réélectrifier. C’est dommage.

10.07  François Bellot, ministre: De toute façon, la réélectrification s’impose parce qu’on passe en 25 000 volts; aujourd’hui, vous avez du 3 000 volts. Si vous regardez les pantographes et les poutrelles vous constaterez qu’on met les deux et que tout est renouvelé. Il faut de toute façon mettre de nouveau poteaux et de nouvelles lignes.

10.08  Anne-Catherine Goffinet (cdH): Mais il n’y a pas (ou plus) les caténaires

10.09  François Bellot, ministre: Peu importe. Sur la ligne 162, ils remplacent les montants, les supports, les câbles, les caténaires, tout … Aujourd’hui l’ancien et le vieux coexistent, mais de toute façon on devait refaire l’électrification sur la liaison. Ce sera plus simple de le faire maintenant qu’on démonte tout que de faire coexister le 3 000 et le 25 000 volts.

Si le Dosto ne va pas jusque Viville, c’est qu’il n’est pas possible d’attribuer un sillon. Il n’est pas disponible à cause de la voie unique. Je me suis fait expliquer cela sur schéma. Demandez à un expert ferroviaire, il vous dira que le sillon est inattribuable.

En tout cas, à partir de la mi-2020, nous demandons que cela soit mis en service.

10.10  Anne-Catherine Goffinet (cdH): De 2017 on passe déjà à 2020. Je reste persuadée qu’il est possible de mettre tout le monde autour de la table pour essayer de trouver une solution à court terme parce qu’il est inimaginable de devoir encore attendre autant de temps pour …

10.11  François Bellot, ministre: On a inauguré aujourd’hui une ligne RER dont les travaux ont commencé en 2006, madame Goffinet. Que vous voulez-vous que je dise?

En tant que ministre de la Mobilité, je mets un milliard sur la table pour les travaux. Vous imaginez que j’aimerais bien couper les rubans! Mais d’autres le feront. Aujourd’hui, j’en ai coupé un pour des décisions prises, il y a dix ans. C’est la vie! Le ferroviaire est très lourd. On a commandé des machines M7 en 2015. Imaginez que j’aurais bien aimé rouler sur la première d’entre elles! Ce ne sera pas le cas en tant que ministre, je crois.

10.12  Anne-Catherine Goffinet (cdH): Réfléchissons quand même pour essayer de gagner un maximum de temps et d’avancer notamment sur le travail du M7!

Je vous invite à réunir tous les protagonistes autour de la table en vue de trouver rapidement des solutions.

Monsieur le président, monsieur le ministre, afin de tenter de faire avancer les choses, j’ai l’intention de déposer une motion.

10.13  Benoît Piedboeuf (MR): Monsieur le président, monsieur le ministre, ma collègue va donc déposer une motion.  Mais je suis témoin que vous travaillez au quotidien sur la question puisque des interpellations sont constamment déposées à ce sujet et que vous y répondez en assurant un suivi.

J’ai été content d’apprendre que les délais seront raccourcis. En effet, il y a quelques mois, lesdits délais étaient beaucoup plus longs. Je me réjouis également de constater qu’on va anticiper la dynamique concernant le Park&Ride de façon à ce que ce dernier soit prêt lorsque la SNCB et la CFL seront en mesure d’assurer le service.

Pour ce qui concerne les demandes d’agrément, je suis heureux de constater que les délais ont également été raccourcis.

J’ai interpellé la direction de la CFL et je sais que vous avez interpellé votre homologue luxembourgeois. Il faut poursuivre les efforts par rapport à la cellule d’agrément luxembourgeoise. Mais en nous mettant tous ensemble, y compris avec ma collègue, nous parviendrons à réaliser l’opération dans des délais qui restent raisonnables.

Il est vrai que, par manque de chance, des travaux routiers ont été effectués simultanément. Si on n’avait pas été confronté à ce problème supplémentaire, la situation serait plus supportable.

Quoi qu’il en soit, tout cela va dans le bon sens. Vos réponses me réjouissent, monsieur le ministre. Nous allons continuer à travailler pour atteindre nos objectifs.

Motions

Moties

Le président: En conclusion de cette discussion les motions suivantes ont été déposées.

Tot besluit van deze bespreking werden volgende moties ingediend.

Une motion de recommandation a été déposée par Mme Anne-Catherine Goffinet et est libellée comme suit:

« La Chambre,

ayant entendu l’interpellation de Mme Anne-Cathernie Goffinet

et la réponse du ministre de la Mobilité, chargé de Belgocontrol et de la Société Nationale des Chemins de fer Belges,

demande  au gouvernement :

– de forcer la SNCB à résoudre le problème structurel de manque de matériel roulant adéquat sur la ligne Luxembourg en réallouant du matériel roulant polytension muni de l’ETCS capable de faire la liaison Bruxelles-Luxembourg depuis d’autres lignes vers cette ligne;

– d’équiper le matériel polytension de l’ETCS si ce n’est pas encore le cas et de procéder à son homologation au Grand-Duché de Luxembourg au plus vite afin de le mettre en service pour relier directement Bruxelles au Grand-Duché de Luxembourg;

– de ne pas attendre que l’homologation des M7 soit acquise en Belgique, au plus tôt en 2021, pour faire la demande d’homologation au Grand-Duché de Luxembourg afin d’anticiper leur mise en service sur la ligne à destination du Luxembourg d’un an (Actuellement, l’aboutissement de l’homologation des M7 est prévu au plus tôt en 2022 puisque, une fois l’homologation acquise, il faut un délai légal de six mois avant la mise en service des voitures). Il faut introduire les deux demandes d’homologation en même temps;

– de mettre les AM 08 Desiro bitensions équipées de l’ETCS en service sur la ligne à destination du Luxembourg dès leur homologation sur le réseau grand-ducal, au troisième trimestre 2019 et de ne pas attendre la mise en service des M7, au plus tôt en 2022, pour remplacer les T13 et la combinaison M6/AM 96 avec les CFL Dosto sur le trajet Bruxelles-Luxembourg;

– d’accélérer le développement du P&R de Viville/Stockem et anticiper son ouverture de manière graduelle

– d’ouvrir la gare de Viville et de prolonger les trains CFL vers Viville;

– d’ouvrir les 200-300 places aujourd’hui disponibles sans aucuns travaux;

– de prévoir de développement complet du P&R de Viville au plus vite en collaboration avec le Grand-Duché de Luxembourg;

– de faire réévaluer l’offre de la SNCB entre la Province et le Grand-Duché de Luxembourg en fonction de l’évolution du taux d’occupation des trains suite à l’ouverture du P&R de Viville;

– d’amener la SNCB à mieux informer les voyageurs à bord des trains ainsi qu’en gare sur les correspondances;

Une motion pure et simple a été déposée par M. Gautier Calomne.

Le vote sur les motions aura lieu ultérieurement. 

 source: Anne-Catherine GOFFINET

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