DU ROCK AU DÔME DE PARIS

Après leur venue en début d’année au Dôme de Paris, le spectacle a changé. Le décor plus léger et la track list légèrement changée, que l’on ne s’y m’éprendre pas, Gary et son groupe envoie la puissance. L’intro sur “Machines” commence fort avec sa scénographie digne des grands show. The Works joue puis le chanteur fait son entrée et entame le première titre de cette première partie qui durera environ 50 minutes.

GARY MULLEN LE SHOWMAN

Dès le premier couplet de “Tear it up” Gary fait lever le public et lui demande de se rapprocher près de la scène. Il a envie de sentir la foule proche de lui, de lui prendre les mains. “Under pressure” nous plongera dans l’univers musical de l’emblématique groupe britannique pour les plus novice et sans suivra de gros succès tel que “Somebody to love”, “Don’t stop me now”.

UN PUBLIC PRÉSENT

Les quelques 4000 fans venus de partout ont bien été présents reprenant en choeur les plus grands tubes du quatuor londonien. Venus de Bretagne, de Normandie, du Nord de la France et d’ailleurs les spectateurs ont été transportés par l’énergie débordante de Gary. Les jeux de lumières venant sublimer l’atmosphère rock british made in Queen.

Avant de finir la première partie de ce spectacle hommage de près de deux heures incluant les vingt minutes d’entracte, Gary Mullen se donnera jusqu’à faire des pompes sur les marches de l’estrade du batteur. Une énergie insatiable comme l’était Freddie Mercury sur scène jouant de son derrière avec des déhanchés provocants. “Break free” donnera lieu à l’excentricité et à la libération sexuelle et reviendra vêtu d’un haut rose et perruque noire féminine. Cinquante ans après la création du groupe original, The Works créé en 2002, n’a rien à envier. Approuvé par le guitariste Brian May, par sa voix et sa performance, Gary a de beaux jours devant lui et est reconnu comme le meilleur dans sa discipline.

PARTY TWO, PARTY ROCK

Vêtu d’un blouson de cuir noir, Gary rejoint la scène et interprète deux titres avant d’entamer “Relax” et lâchant un “je t’aime” au public à la fin de l’avant dernier couplet. Échange avec le public et lui demande d’allumer les lumières de leurs téléphones pour le fantastique “Bohemian rhapsody” reprit par les 4000 personnes. L’enchainement des tubes arrive avec “radio gaga”.

PRÉSENTATION DES MUSICIENS

Gary présente ses musiciens qui l’accompagnent sur scène depuis tant d’années, Malcolm Gentles au clavier, David Brockett à la guitare électrique, John Helliwell à la batterie et Alan Mc Geoch le bassiste du groupe. Chacun a son solo soutenu par les applaudissement d’un Dôme de Paris chauffé à bloc.

UN FEU D’ARTIFICE DE LUMIÈRE INCROYABLE

Digne de la démesure artistique de Freddie, Gary s’entoure d’une équipe technique exceptionnelle. Sa performance scénique est appuyée par un ingénieur light du tonnerre. Tout au long du spectacle les spectateurs en prennent plein les yeux, foudroyés par les jeux lumineux tantôt de couleur, tantôt en plein feux éblouissant ce qui apporte une dimension au tribute Queen.

UN RAPPEL ATTENDU

À l’heure où les artistes quittent la scène sous une standing ovation, le tant attendu rappel va détonner. Gary revient et interprète “Show must gon on” reprit à l’unisson et fait frémir la façade de la salle parisienne, avec “We will rock you” il se drape des couleurs tricolores de notre pays pour clamer son amour à la France et aux français avec ce tube planétaire chanté par une chorale de 4000 français unis pour rendre un bel hommage au plus grand groupe britannique aux records inégalés à ce jour. “We are the champion” finalisera ce concert hommage où Gary réapparaitra en tenu de roi, coiffé de la couronne, saluant son public conquit après une prestation remarquable.

VIDÉO

GALERIE PHOTOS

Journaliste: Jérôme Saint-Martin

Photographe: Look And Smile Photography