UNE OUVERTURE EN ÉMOTION
C’est le réalisateur canadien Ken Scott et le jeune acteur Naïm Naji qui ont officiellement ouvert la 40è édition du Love International Film Festival avec la comédie dramatique « Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan ». A Mons, Thibaut Demeyer et Brigitte Lepage.
Comme il est de coutume dans tous les festivals, nous n’échappons pas aux discours officiels. Après celui du Président du Festival, Elio di Rupo, qui a retracé dans les grandes lignes les 40 ans du Festival, c’était au tour de Maxime Dieu, le délégué général, de nous présenter les points forts de cette édition 2025 et d’inviter sur scène le Président du jury spécial « 40e édition » en l’occurrence l’incontournable Philippe Reynaert, qui fut le directeur du Tax Shelter et aujourd’hui, entre autre, membre du Conseil d’administration du Love International Film Festival. Ce dernier nous a raconté une anecdote des plus sympathiques « Il y a quarante ans, un jeune conseillé vient me trouver pour m’annoncer qu’il souhaite organiser un Festival. Oui, pourquoi pas lui ai-je répondu et ? Il me répond alors « je ne sais pas comment on fait ! » Ce jeune conseillé n’était autre qu’Elio di Rupo ! » Et c’est ainsi qu’est né le Festival du Film d’Amour de Mons, rebaptisé aujourd’hui le Love International Film Festival.

« MA MERE, DIEU ET SYLVIE VARTAN »
Des discours, nous sommes passés à la projection du film d’ouverture. Une avant-première, qui a ému les festivaliers, intitulée « Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan » avec Leila Bekhti, époustouflante, Jonathan Cohen et Sylvie Vartan. Si cette histoire a affecté les festivaliers, ce n’est pas tant le sujet en lui-même mais l’idée qu’elle est tirée d’une histoire vraie, où l’amour d’une mère est capable de tout, même de provoquer des miracles. Notons que le réalisateur Ken Scott et son tout jeune acteur Naïm Naji étaient présents, suscitant une salve d’applaudissements mérités à l’issue de la projection et au moment où ils ont reçu le traditionnel cœur de cristal. La sortie de « Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan » est prévue le 19 mars tant en Belgique qu’en France. Nous ne manquerons d’ailleurs pas d’y revenir le moment venu.


PATRICE LECONTE INVITE D’HONNEUR
Comme l’a souligné Maxime Dieu, le délégué général du Festival « dans tous les festivals, il y a des impondérables. » Une manière très respectueuse d’annoncer que Patrice Leconte allait arriver en retard. En cause, la découverte d’une bombe de la seconde guerre mondiale à hauteur de la gare du Nord à Paris provoquant ainsi un sacré embouteillage, puis pour couronner le tout, un accident entre la Capitale française et Mons.


Après six heures de route, le réalisateur de « La fille sur le pont » est enfin arrivé ! « Je suis vraiment heureux d’être là et surtout, ne me proposez pas de chaise, je suis resté assis pendant six heures ! » lance-t-il sur un ton très humoristique. Car oui, Patrice Leconte, malgré cette aventure, a gardé non seulement sa bonne humeur mais aussi sa gentillesse et sa bienveillance, pensant à remercier la patience du chauffeur qui a passé douze heures au volant de la voiture. Une délicate attention largement appréciée par les festivaliers et nous imaginons bien par le chauffeur qui gardera certainement un excellent souvenir en dépit de cette mésaventure. Rappelons que Patrice Leconte était déjà venu à Mons, c’était en 2013 pour présenter « Une Promesse ». « Ce n’est pas de la flagornerie mais sincèrement lorsque je me trouve en Belgique, je me sens bien » a-t-il déclaré avant de recevoir, lui qui sera le Président du jury courts métrages, le cœur de cristal.
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