Mes bon trucs !
Comme c’est généralement le cas dans les “blogs”, nous ne parlons pas ici de pathologies lourdes mais bien de troubles dits « fonctionnels ». Il s’agit donc davantage, pour cet article, des maux de tête courants (céphalées en jargon médical) que de véritables migraines …
Très simplement, les deux premières astuces – sans doute les plus importantes – consistent à boire et à manger suffisamment souvent ! En effet, la déshydratation joue un rôle catastrophique dans le déclenchement des céphalées. Il faut donc s’assurer d’une urine jaune pâle et atteignant un volume quotidien (24 heures) d’au moins 1,5 litres, si possible 2 litres. On pourra trouver, si nécessaire, la manière correcte de récolter les urines de 24 heures sur mon site internet www.gmouton.com (cliquez sur l’onglet « Consultations »).
L’hypoglycémie constitue un autre facteur déclenchant redoutable pour les céphalées. J’en fournis régulièrement la preuve, à mon corps défendant, en donnant des rendez-vous tardifs à des patients qui doivent réaliser une analyse de sang à jeun (parce que l’agenda est chargé, pas parce que je ne me lève pas suffisamment tôt). Ces patients aggravent souvent leur cas en croyant qu’on ne peut pas boire non plus, avant la prise de sang, alors qu’on peut parfaitement consommer de l’eau, du café noir ou du thé vert – mais sans lait ni sucre.
Ensuite, il est évident que le stress constitue un véritable moteur des céphalées via la contracture des muscles cervicaux, ceux du cou et en particulier ceux se situant à la base du crâne. Je me réfère tout spécialement à ces muscles profonds qui vont s’insérer à la base des os crâniens sur tout le périmètre postérieur du crâne, derrière le lobe de l’oreille gauche jusqu’à derrière le lobe de l’oreille droite… Diverses techniques spécialisées peuvent être utilisées par des professionnels aux formations diversifiées, mais il ne faut pas dédaigner un masseur amateur ayant de « bonnes mains » et capable de vous relâcher…
On peut même s’aider soi-même ! Commencez par repérer les endroits les plus sensibles à la pression sur ce périmètre sensible. Appliquez une pression suffisamment forte pour réveiller la douleur, de préférence avec le pouce. Inspirez profondément en utilisant votre respiration abdominale (gonflez le ventre, pas le thorax) et expirez très lentement en vidant jusqu’à la dernière parcelle d’air. Répétez la manœuvre trois fois consécutivement puis, seulement alors, relâchez la pression du pouce. Vous aurez obtenu une détente du petit muscle contracturé, ce qui pourrait soulager immédiatement vos céphalées de tension.
Toujours dans la catégorie des céphalées à déclenchement mécanique, outre les contractures musculaires décrites ci-dessus, il faut envisager tous les phénomènes de dérangement intervertébral mineur (en clair, une ou plusieurs vertèbres « de travers ») qui peuvent affecter les vertèbres de la colonne cervicale. Dans ce domaine, j’aime l’image de la pile d’assiettes où, en cas d’anomalies en haut de la pile (soit la région cervicale), l’équilibre ne sera maintenu que si une autre anomalie – en « miroir » – existe au bas de la pile (région lombaire). Il faut donc examiner la colonne dans son ensemble.
Encore sous l’angle des problèmes mécaniques, il ne faut surtout pas oublier les énormes pièges d’un déséquilibre de la statique de la mâchoire (perturbations des articulations temporo-mandibulaires ou ATM), une grande source de céphalées ! Rappelons aussi les déséquilibres du bassin, par exemple à cause d’un membre plus court non compensé : voilà une autre cause majeure de céphalées ! L’évaluation de ces problèmes ainsi que leur résolution devront toujours être confiées à des professionnels expérimentés en ce domaine.
Enfin, je vous renvoie au sujet des allergies alimentaires IgG, souvent à l’origine de maux de tête rebelles. Je vous renvoie aussi aux futurs articles traitant de l’hypothyroïdie. Même dans sa forme fruste, une faiblesse thyroïdienne peut constituer la cause de céphalées impossibles à guérir sans améliorer le statut thyroïdien.
- Auteur et rédacteur : Dr Georges Mouton
- Site web : http://www.gmouton.com
- Courriel : [email protected]
- Chaîne Youtube : https://www.youtube.com/user/georgesmouton
Pour prendre rendez-vous dans l’un des centres de médecine fonctionnelle FunMedDev qui se situent en France, en Belgique et au Luxembourg, contactez-nous par téléphone aux numéros suivants :
Centre FunMedDev Belgique: +32 4 221 52 12
Centre FunMedDev France: +33 1 87 65 00 75
Centre FunMedDev Luxembourg: +352 2 690 3183
ou par courriel à [email protected]
Publication : Éric Klein
Info Santé
- Braine l’Alleud > Conférence > Prévention cancerDans le cadre du Relais pour la Vie 2024 : Une conférence santé sur la prévention et le traitement des cancers est organisée à Braine l’Alleud.
- SANTÉ > MÉDECINE > LES BONS PLAN INTESTINAUXLe Dr Georges Mouton présente l’importance du traitement du terrain immunitaire dans la fonction intestinale.
- SANTÉ > MÉDECINE > PRODUITS GLUTEN FREELe Dr Georges Mouton présente les dangers liés à la consommation de produite dits “Sans Gluten” et notamment en terme d’allergie et de glycémie.
- SANTÉ > MÉDECINE > LES ÉDULCORANTS ARTIFICIELSLe Dr Georges Mouton explique la tromperie des édulcorants artificiels et notamment en terme de perte de poids.
- SANTÉ > MÉDECINE > OSTÉOPOROSELe Dr Georges Mouton lève le voile sur les mythes et réalités sur l’ostéoporose en regard des informations grands publics délivrées par médias et pseudo-spécialistes.
- BIEN-ÊTRE > NATUROPATHIE > L’AUTRE PILIER DE LA SANTÉJean-Brice Thivent, directeur de l’école Alsace Naturo présente les piliers de la santé oubliées par certains naturopathes.
- SANTÉ > MÉDECINE > DE L’INTÉRÊT DES TESTS GÉNOMIQUESLe Dr Georges Mouton milite pour la pratique d’une médecine préventive individualisée et s’appuie notamment sur les génotypes pour cela.
- SANTÉ > MÉDECINE > CONSOMMER DES PRODUITS DE SAISONLe Dr Georges Mouton vous présente le concept de consommation des produits de saison.
- SANTÉ > MÉDECINE > LES CÉPHALÉESMes bon trucs ! Comme c’est généralement le cas dans les “blogs”, nous ne parlons pas ici de pathologies lourdes mais bien de troubles dits « fonctionnels ». Il s’agit donc davantage, pour cet article, des maux de tête courants (céphalées en jargon médical) que de véritables migraines … Très simplement, les deux premières astuces – sans… Lire la suite : SANTÉ > MÉDECINE > LES CÉPHALÉES
0 commentaires